Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

samedi 1 décembre 2012

1er dimanche de l’avent.





Jérémie 33, 14 - 16

14 Parole du SEIGNEUR.
Voici venir des jours
où j'accomplirai la promesse de bonheur
que j'ai adressée à la maison d'Israël
et à la maison de Juda :
15 En ces jours-là, en ce temps-là,
je ferai naître chez David un Germe de justice,
et il exercera dans le pays le droit et la justice.
16 En ces jours-là, Juda sera délivré,
Jérusalem habitera en sécurité,
et voici le nom qu'on lui donnera :
« Le SEIGNEUR est notre Justice. »

La promesse d’Israël (le royaume du Nord) et de Juda (le royaume du Sud) s’est concentrée sur le Sud, sur Jérusalem et David.

La situation est critique, et le prophète encourage le peuple en lui annonçant un « germe », un roi, un règne de justice.

Ce mot justice, difficile à traduire, n’a rien à voir avec notre justice légale ou sociale. On pourrait le décrire comme un espace dans lequel nos rapports avec Dieu et entre nous sonnent juste, comme la voix est juste quand elle exprime exactement la note. 

Nous sommes dans la justice lorsque nous vivons comme Dieu le désire. Nous rentrons dans la justice quand il nous guérit, redresse le rapport faussé. C’est alors l’harmonie.

Jésus sera ce germe de justice, né de David. L’Eglise sera la nouvelle Jérusalem qui s’appellera : Le Seigneur est notre justice. 
Beau nom-programme à base d’humilité (Dieu seul est juste) et de confiance (Dieu nous rend justes, harmonieux).

Que cette harmonie soit rétablie, voilà notre désir. Le désir existentiel de toute notre vie, celui d’un monde qui grince de toutes parts.

Extrait d’un commentaire de la parole sur le site Port Saint Nicolas


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En AVENT...!







Le temps de l’Avent s’ouvre le 4ème dimanche précédant Noël soit cette année le 2 décembre.

Le début de l'Avent marque aussi pour les catholiques l'entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s'achever une année plus tard avec la fête du Christ Roi.


Gardons toujours bien présent à notre mémoire, que la crèche n’est que l’étape préparatoire au grand évènement sauveur qu’est la mort du Christ en croix et sa résurrection glorieuse au matin de Pâques. Sans cet évènement majeur, nous ne parlerions pas de Noël.

Le mot « avent » traduit le latin ‘adventus’ qui signifie « avènement, venue ». En ce temps de l'avent, nous nous préparons à célébrer simultanément  3 évènements :
- la venue du Christ à Bethléem il y a deux mille ans.
- la venue du Christ dans le cœur des hommes de tout temps, donc dans notre aujourd’hui.
- son avènement dans la gloire à la fin des temps.

                           "Il est venu, Il vient, Il reviendra !".

Oui, c’est l’anniversaire de notre Seigneur, mais pas seulement.

Nous avons à nous préparer intérieurement à la célébration de Noël, évènement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.

Il nous a montré le chemin  de l’Amour du prochain et de ses ennemis, de l’intimité avec le Père dans la prière. 
À nous de profiter de ce temps d’attente, de veille, pour l’imiter, le désirer le plus possible. La liturgie, la parole de Dieu que nous parcourons en cette période nous y encourage et nous y conforte.

Nous faisons mémoire et actualisons chaque dimanche une venue qui ne cesse de tenir sa promesse : Jésus nous a laissé son Corps et son Sang en gage d’une autre promesse : celle de sa venue définitive, lorsque les temps seront accomplis.

Nous attendons cette venue en Gloire du Christ, qui fera entrer toute l’humanité et toute la Création dans un monde enfin délivrées de toute peur, de toute larme, de toute douleur.

Ce que nous avons célébré lors de la fête du Christ Roi de l'univers et ce début du temps de l’Avent se rejoignent intimement : l'Église attend la réalisation du Royaume de justice et de paix inauguré par la Pâque du Christ.

Notre bonheur, c’est Dieu. Le problème, c’est que nous ne le savons pas toujours, ou bien nous l’oublions. Nous cherchons le bonheur à travers des biens matériels, au  travers de plaisirs passagers, éphémères. 

                          Nous étouffons en nous le désir de Dieu. 

Que ce temps nous fasse redécouvrir Celui qui frappe à la porte de notre cœur, le mendiant de notre amour.


Alors « En AVENT ! »



Source Images: le Net.