Jean 10 11–18
D'après une image de Simon Dewey |
11 “Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour
les brebis. 12 Le salarié est tout différent du vrai berger ; les brebis ne
sont pas siennes, et lorsqu’il voit venir le loup, il s’enfuit laissant là les
brebis ; le loup s’en empare et les disperse. 13 C’est qu’il est là seulement
pour le salaire et les brebis ne l’intéressent pas.
14 “Je suis le bon berger et je connais les miens comme ils
me connaissent, 15 tout comme le Père me connaît et moi je connais le Père. Et
je donne ma vie pour les brebis. 16 J’ai d’autres brebis qui ne sont pas dans
ce parc. Celles-là aussi je dois aller les chercher et elles entendront mon
appel ; elles ne feront plus qu’un seul troupeau avec un seul berger.
17 “Le Père m’aime parce que je donne ma vie pour ensuite la
reprendre. 18 Personne ne me la prend : c’est moi qui la donne de moi-même.
J’ai tout pouvoir pour la donner, mais aussi pour la reprendre : c’est là
l’instruction que j’ai reçue de mon Père.”
Un berger qui donne sa vie pour des brebis, quelle
disproportion ! ! ! Peut-on mettre sur le même plan la vie humaine et la vie
animale ? C’est une image bien sûr ! Mais une image qui nous fait comprendre
aussi quelle distance, qu’elle différence il peut y avoir entre la vie divine
de notre Seigneur, Lui l’Alpha et l’Oméga, Lui le Tout Autre, et notre vie
humaine : capable du meilleur, capable du pire aussi, hélas.
Et malgré cette distance, cette différence entre notre Seigneur et nous, Il n’hésite pas
: non seulement à donner mai aussi à offrir sa vie pour sauver la nôtre !
Pour que vous ayez la vie.
Laissez-vous conduire à sa voix
Et suivez-le en chantant :
Tu es la porte du Royaume, alléluia,
Tu es la route vers le Père, alléluia !
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