En cette belle fête de la solennité de l'Assomption de la Vierge Marie au cœur de l’été, je voulais vous faire partager cette belle fresque (1939) du peintre Gowenius* que j’ai le plaisir de contempler chaque fois que je rentre dans l’église de ma paroisse, tout près de chez moi.
Oui, Marie nous précède dans la joie de vivre auprès de Dieu, joie qui nous est promise à chacun de nous!
Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père ;
le roi sera séduit par ta beauté.
Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.
Alors les plus riches du peuple,
Chargés de présents quêteront ton sourire.
Fille du roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d’étoffes d’or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.
Psaume 44 (45)
Bonne fête à tous et spécialement à toutes celles qui portent le doux nom de Marie!
Oui, Marie nous précède dans la joie de vivre auprès de Dieu, joie qui nous est promise à chacun de nous!
Assomption de la vierge Marie. Gowenius. Eglise Sainte Anne. |
Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père ;
le roi sera séduit par ta beauté.
Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.
Alors les plus riches du peuple,
Chargés de présents quêteront ton sourire.
Fille du roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d’étoffes d’or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.
Psaume 44 (45)
Bonne fête à tous et spécialement à toutes celles qui portent le doux nom de Marie!
Rudolf Gowenius
Rudolf Gowenius est né en 1896 à Öjebyn, dans le nord de la Suède. Après une initiation artistique auprès des peintres Caleb Althin et Carl Wilhelmson, il est élève à l’école des Beaux-Arts de Stockholm, de 1919 à 1921.
Attiré par le prestige d'une capitale artistique internationale, il part en 1923 à Paris et s'installe dans le quartier de Montparnasse où est implantée une importante communauté d'artistes suédois. En 1924, il entre dans l’atelier du peintre cubiste André Lhote puis, l'année suivante, dans celui de Fernand Léger.
Gowenius conçoit, après de longues recherches, une technique inédite de peinture sur étoffes précieuses, qui lui permet d'orner de larges surfaces ; c'est cette technique qu'il met en œuvre pour la décoration des murs du bar O.K. En 1929.
L'artiste expose aussi dans les sections d'art religieux et arts décoratifs des Salons parisiens, ce qui lui permet d'exécuter, entre 1930 et 1939, des décors d'églises autour de Paris comme à Montgeron, Sens, Colombes, Cachan, Chevilly-Larue ou Conflans-Sainte-Honorine. Il utilise dans ces créations principalement les techniques de la fresque et de la mosaïque de verre.
En 1939, après la déclaration de guerre à l'Allemagne, Rudolf Gowenius quitte la France après avoir achevé une peinture murale pour l'église Sainte-Anne à Tavaux, dans le Jura. Il retourne alors dans son pays natal. Il meurt à Stockholm, en 1960.
Attiré par le prestige d'une capitale artistique internationale, il part en 1923 à Paris et s'installe dans le quartier de Montparnasse où est implantée une importante communauté d'artistes suédois. En 1924, il entre dans l’atelier du peintre cubiste André Lhote puis, l'année suivante, dans celui de Fernand Léger.
Gowenius conçoit, après de longues recherches, une technique inédite de peinture sur étoffes précieuses, qui lui permet d'orner de larges surfaces ; c'est cette technique qu'il met en œuvre pour la décoration des murs du bar O.K. En 1929.
L'artiste expose aussi dans les sections d'art religieux et arts décoratifs des Salons parisiens, ce qui lui permet d'exécuter, entre 1930 et 1939, des décors d'églises autour de Paris comme à Montgeron, Sens, Colombes, Cachan, Chevilly-Larue ou Conflans-Sainte-Honorine. Il utilise dans ces créations principalement les techniques de la fresque et de la mosaïque de verre.
En 1939, après la déclaration de guerre à l'Allemagne, Rudolf Gowenius quitte la France après avoir achevé une peinture murale pour l'église Sainte-Anne à Tavaux, dans le Jura. Il retourne alors dans son pays natal. Il meurt à Stockholm, en 1960.
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