Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

jeudi 15 août 2013

Marie nous précède…

En cette belle fête de la solennité de l'Assomption de la Vierge Marie au cœur de l’été, je voulais vous faire partager cette belle fresque (1939) du peintre Gowenius* que j’ai le plaisir de contempler chaque fois que je rentre dans l’église de ma paroisse, tout près de chez moi.

Oui, Marie nous précède dans la joie de vivre auprès de Dieu, joie qui nous est promise à chacun de nous!
Ste anne1
Assomption de la vierge Marie. Gowenius. Eglise Sainte Anne.



Ste anne6

Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père ;
le roi sera séduit par ta beauté.


Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.
Alors les plus riches du peuple,
Chargés de présents quêteront ton sourire.

Ste anne3





Fille du roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d’étoffes d’or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.



Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.

Psaume 44 (45)


Ste anne10



IMG_5338CRET


Bonne fête à tous et spécialement à toutes celles qui portent le doux nom de Marie!

Rudolf Gowenius

Rudolf Gowenius est né en 1896 à Öjebyn, dans le nord de la Suède. Après une initiation artistique auprès des peintres Caleb Althin et Carl Wilhelmson, il est élève à l’école des Beaux-Arts de Stockholm, de 1919 à 1921.
Attiré par le prestige d'une capitale artistique internationale, il part en 1923 à Paris et s'installe dans le quartier de Montparnasse où est implantée une importante communauté d'artistes suédois. En 1924, il entre dans l’atelier du peintre cubiste André Lhote puis, l'année suivante, dans celui de Fernand Léger.
Gowenius conçoit, après de longues recherches, une technique inédite de peinture sur étoffes précieuses, qui lui permet d'orner de larges surfaces ; c'est cette technique qu'il met en œuvre pour la décoration des murs du bar O.K. En 1929.
L'artiste expose aussi dans les sections d'art religieux et arts décoratifs des Salons  parisiens, ce qui lui permet d'exécuter, entre 1930 et 1939, des décors d'églises autour de Paris comme à Montgeron, Sens, Colombes, Cachan, Chevilly-Larue ou Conflans-Sainte-Honorine. Il utilise dans ces créations principalement les techniques de la  fresque et de la mosaïque de verre.
En 1939, après la déclaration de guerre à l'Allemagne, Rudolf Gowenius quitte la France après avoir achevé une peinture murale pour l'église Sainte-Anne à Tavaux, dans le Jura. Il retourne alors dans son pays natal. Il meurt à Stockholm, en 1960.

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