En ce mercredi des Cendres débute le Carême, période de
quarante jours qui se termine par la Passion et la Résurrection du Christ
célébrée à Pâques.
Ce jour est marqué par une cérémonie au cours de laquelle le
prêtre trace une croix sur chaque fidèle en lui disant : "convertis-toi et
crois à l’Évangile", ou : "Souviens-toi que tu es poussière et que tu
retourneras en poussière".
Même si les cendres sont imposées sur le front ou la tête
qui est le siège de l’intelligence et de la pensée, c’est aussi le cœur qui est
visé. Les paroles que le célébrant prononce, invitent le croyant à se rappeler
sa fragilité, à s’interroger sur sa destinée, à se convertir, c’est-à-dire à
remettre sa vie en conformité avec l’Évangile.
C’est tout l’enjeu du Carême.
C’est ce que nous rappelle la première lecture du mercredi des Cendres (Joël 2,
13) : « Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur
votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein
d’amour, renonçant au châtiment. ».
Bon et joyeux Carême à tous, car nous
sommes sous la main miséricordieuse du Père qui a le souci de nous accorder son
pardon et de réconcilier tous les hommes avec lui!
Allume mes braises
Je suis semblable
aux cendres, Seigneur,
à ces poussières
grises et mortes,
lorsque j'ouvre à la jalousie
qui refroidit mon amitié,
lorsque j'autorise la bouderie
à écarter le sourire de mes lèvres.
lorsque j'admets
que la méchanceté
en moi dépose
ses baves de saleté,
lorsque je permets à l'égoïsme
de gonfler en moi
et de remplir toute la place
en mon coeur
jusqu'à m'empêcher
de penser aux autres,
lorsque je t'oublie, Seigneur,
et que je laisse s'éteindre
ma confiance en toi !
aux cendres, Seigneur,
à ces poussières
grises et mortes,
lorsque j'ouvre à la jalousie
qui refroidit mon amitié,
lorsque j'autorise la bouderie
à écarter le sourire de mes lèvres.
lorsque j'admets
que la méchanceté
en moi dépose
ses baves de saleté,
lorsque je permets à l'égoïsme
de gonfler en moi
et de remplir toute la place
en mon coeur
jusqu'à m'empêcher
de penser aux autres,
lorsque je t'oublie, Seigneur,
et que je laisse s'éteindre
ma confiance en toi !
Je ne suis pas uniquement
cendres, Seigneur !
Sous mes cendres,
tu le sais, toi qui me connais,
dorment des braises
attendant d'être ranimées.
Sous mes cendres,
tu le sais, toi qui me connais,
dorment des braises
attendant d'être ranimées.
Seigneur, allume mes braises
pour qu'à nouveau brûle,
vive et joyeuse,
vive et joyeuse,
la flamme de mon amour
pour toi
et pour mon prochain !
pour toi
et pour mon prochain !
Février 2006 ; Charles Singer - Signes d'aujourd'hui
n°182
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