Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

mardi 12 juillet 2016

Conversion miraculeuse de Claude Newman.


"Parfois le mauvais train peut vous emmener à la bonne gare."

Cette citation extraite du très beau film: The lunchbox peut paraître mal choisie pour illustrer le hasard de la vie qui a conduit Claude Newman tout jeune marié à la chaise électrique. Pourtant quand on croit que notre destination finale est la Vie Éternelle, on peut légitimement se poser la question: 
- Claude Newman aurait-il eu la grâce de la conversion sans son emprisonnement?


Voici son histoire:

Les événements miraculeux de la conversion de Claude Newman se déroulèrent aux États-Unis, dans l'État du Mississippi en 1944. Le récit de ces événements a été fait par le père O'Leary, un prêtre du Mississippi, qui a été directement impliqué dans les événements. Il a laissé pour la postérité un enregistrement audio.


Claude Newman était un homme noir américain qui travaillait dans les champs d'un propriétaire terrien. Il s'était marié, à peine âgé de 17 ans à une jeune femme du même âge que lui. Deux années après le mariage de Claude, alors qu'il était occupé au travail des champs, un employé vint lui dire qu'il avait entendu sa femme crier et appeler à l'aide à la maison. Immédiatement, Claude se précipita en toute hâte chez lui et trouva un homme en train de violenter son épouse.

Claude, voyant rouge, saisit une hache et porta un coup sur la tête de l'homme qui fut ouverte et mourut sur le coup. Lorsqu'ils eurent identifiés l'homme, ils découvrirent qu'il était l'employé favori du propriétaire pour qui Claude travaillait. Claude fut arrêté et condamné pour meurtre à mourir sur la chaise électrique. (La peine de mort par injection létale est toujours en application dans cet état)

En attendant son exécution, il partageait en prison une sorte d'ensemble de cellules avec quatre autres prisonniers. Une nuit, les cinq hommes étaient assis et parlaient entre eux. Alors qu'ils manquaient  de sujet de conversation, Claude remarqua une médaille sur une chaîne autour du cou d'un co-détenu. Il demande ce que c'était, et l'homme lui répondit que c'était une Médaille Miraculeuse. Intrigué, Claude demanda: 
"- Qu'est-ce donc que cette médaille Miraculeuse?" 
L'homme, bien que Catholique ne put pas expliquer ce qu'était cette médaille, ni à quoi cela servait! Et de colère, il arracha la médaille de son cou et la jeta par terre aux pieds de Claude. Il proférait des jurons et toutes sortes de blasphèmes, disant à Claude de la récupérer s'il le souhaitait. Claude ramassa la médaille, et avec la permission du gardien, la suspendit à un cordon autour de son cou. Pour lui, cette médaille, ne représentait qu'un simple porte-bonheur, mais il tint à la porter.

Au cours de la nuit suivante, Claude dormait sur son lit de camp, lorsqu'il fut réveillé par un frôlement à son poignet. Et comme il le racontera par la suite au prêtre, la plus belle femme que Dieu ait jamais créée se trouvait là, devant lui. Il fut tout d'abord terrorisé. La Dame le rassura et lui dit: 

"- Si vous souhaitez que Je sois votre mère, et si vous désirez être mon fils, demandez à voir un  prêtre de l'Église Catholique." 
A ces mots, la Dame disparut.

Sur le coup, Claude fut pris d'une grande frayeur et se mit à hurler:
"- un fantôme! Il y a un fantôme!" et il s'enfuit alors vers la cellule de l'un des autres détenus en criant qu'il voulait voir un prêtre catholique.


Le Père O'Leary, qui rapporte ces événements, fut appelé dès le lendemain matin. Claude lui raconta tout ce qui était arrivé la nuit précédente. 

Puis Claude, de même que les quatre autres hommes dans sa cellule, demanda de se faire catéchiser. Au début, le Père O'Leary eu du mal à croire cette histoire. Les autres détenus assurèrent au Père que tout ce que Claude avait dit était vrai, mais que bien sûr, ils n'ont ni vu, ni entendu, la Vierge Marie.

Le Père O'Leary promis de leur enseigner le catéchisme, comme ils l'avaient demandé. 

C'est alors que le Père comprit que Claude Newman ne savait ni lire ni écrire.Il ne pouvait en effet prendre un livre à l'endroit que s'il y avait des images.
Claude n'avait jamais été scolarisé et son ignorance de la religion était plus profonde encore: Il ne connaissait rien du tout, ne savait même pas qui était Jésus. Il savait juste que Dieu existait!  


Claude commença à suivre les cours de catéchisme et les autres détenus l'aidèrent dans ses études.
Des religieuses vinrent aussi dispenser des cours de catéchismes aux prisonnières, à un étages différents des bâtiments.

Quelques semaines passèrent, et le Père O'Leary vint à parler du sacrement de la confession. Ce jour-là les religieuse assistaient à l'enseignement.


Le prêtre dit aux prisonniers: 
"- Bon, les gars, aujourd'hui, je vais vous parler de la confession." 

"- Oh! je sais ce que c'est! La dame m'a expliqué, déclara Claude, que lorsque nous allons à la confession, nous ne nous mettons pas à genoux devant le prêtre, mais, nous sommes à genoux devant la Croix de Son Fils. Et que, si on regrettait vraiment ses péchés, le Sang qu'Il a versé nous en lavait et nous en libérait complètement!"

Incroyable!


Le Père O'Leary et les religieuses en restèrent bouche bée de stupéfaction.
Au point que Claude s'imaginant qu'ils lui en voulaient ajouta: 
"- Ne vous fâchez pas, ne vous fâchez pas. Je ne voulais pas le dire comme ça, c'est parti tout seul!"

Le prêtre a dit alors : "Mais, nous ne sommes pas en colère. Nous sommes juste stupéfaits. Vous l'avez revu encore?" 

Claude dit: "Venez dans ma cellule, que nous soyons tous les deux." Quand ils se retrouvèrent seuls, Claude dit au Prêtre: 
"- Elle m'a dit que si vous doutiez de moi, ou que vous aviez des hésitations, je n'avais qu'à vous rappeler qu'en 1940, alors que vous étiez couché dans une tranchée en Hollande, vous Lui avez fait un vœux et qu'elle attend encore que vous teniez votre promesse."

Et, le Père O'Leary poursuit: Claude m'a dit exactement ce qu'était ce vœu. J'avais promis de construire une église en l'honneur de l'Immaculée Conception. Cette promesse sera réalisée en 1947. Cette église se trouve à ce jour à Claksdale, Mississippi.

Aussitôt, le Père O'Leary fut convaincu que Claude disait la vérité au sujet des visions de la Vierge Marie. Ils ont ensuite rejoint le groupe pour poursuivre les cours de catéchisme sur la Confession. 
Claude dit aux autres prisonniers:
"- Vous ne devriez pas avoir peur d'aller en confession. C'est réellement à Dieu que vous dites vos péchés et non pas au prêtre, ou à tout autre prêtre. Nous sommes obligés d'avouer nos péchés à Dieu. " 

Puis Claude expliqua: "- Vous savez, la Dame m'a dit que la confession est semblable à un téléphone. Par l'intermédiaire du Prêtre, nous parlons à Dieu et Dieu nous parle par la bouche du Prêtre ."

Environ une semaine plus tard, l'abbé O'Leary était en train de se préparer à enseigner les détenus sur le Saint-Sacrement. Les sœurs étaient présentes pour ce cours. Claude indiqua que la Dame lui avait également expliqué ce qu'était la Sainte Communion, et il demanda au Prêtre s'il pouvait raconter qu'Elle lui avait dit. Le prêtre accepta immédiatement. 

Claude commença: 
«- La dame m'a dit que dans la communion, je ne vois que ce qui ressemble à un morceau de pain, mais Elle m'a dit que ce pain est véritablement son Fils. En mangeant ce pain, Il sera en moi pendant quelques instants, comme Il l'était avec Sa Mère quand Il est né à Bethléem. Et que je devrais passer mon temps comme elle, en Sa présence, en l'aimant, en l'adorant, en le remerciant, et en le louant , lui demandant Ses bénédictions. Jamais rien ni quiconque ne doit me distraire de ces quelques minutes passées avec Lui. " 

Finalement, ayant terminé son catéchuménat, Claude fut baptisé le 16 janvier 1944, devenant ainsi enfant de Dieu, héritier du ciel. (Registre de la paroisse Ste Mary (Viksburg) Le moment vint aussi pour Claude d'être exécuté. Il devait être exécuté à minuit et cinq minutes, le 20 janvier 1944.

Le Shérif Williamson lui demanda: "- Claude, vous avez le privilège d'une dernière demande. Qu'est-ce que vous désireriez?"

"- Eh bien, déclara Claude, je vois que vous êtes tous sous le choc et que le  gardien est tout retourné aussi. Mais vous ne comprenez pas: Je ne vais pas mourir, je vais juste quitter ce monde, retrouver la Dame. Alors, est-ce que je peux faire une fête? " 

"- Que voulez-vous dire?", demanda le Shérif Williamson. 

"- Je veux une fête! Pouvez-vous demander au père la permission d'apporter de la crème glacée, des gâteaux et d'accorder aux détenus du second étage l'autorisation d'être rassemblés dans la salle principale pour que nous puissions être tous ensemble et faire la fête avant mon départ?"


"-Quelqu'un pourrait attaquer le Père", objecta prudemment le Shérif. 
Claude se tourne vers les hommes qui se tenaient là  et dit: 

"- Oh non, ils ne le feront pas. N'est-ce pas que n'allez pas le faire?"

Ainsi, le prêtre trouva une bienfaitrice de la paroisse, qui  fournit la crème glacée et des gâteaux et ils purent faire la fête.
Ensuite, à la demande de Claude, ils firent une Heure Sainte. Le prêtre avait apporté de l'église des livres de prières et ils firent tous ensemble un chemin de Croix, suivi d'une heure de prière. Après les hommes furent replacés dans leur cellule.

 
Le prêtre retourna à la chapelle pour y chercher le Saint-Sacrement afin de pouvoir donner la Sainte Communion à Claude. Le Père O'Leary alla à la cellule. Claude était agenouillé d'un côté des barreaux. Le Prêtre s'agenouilla de l'autre, et ils prièrent ensemble jusqu'à ce que l'horloge annonça l'heure de l'exécution de Claude.

Un quart d'heure avant le moment fatidique, le Shérif Williamson arriva en disant: 
"-  C'est repoussé! C'est repoussé! Le gouverneur vous a accordé un sursis de deux semaines! "

Claude n'avait pas été avertit que le shérif et l'avocat général du comté essayaient de lui sauver la vie. Lorsqu'il le découvrit il se mit à pleurer. Le Père comme le Shérif pensèrent qu'il s'agissait d'une réaction de joie, parce qu'il n'allait pas être exécuté.

Mais Claude leur dit:
"- Oh, vous ne vous rendez pas compte! Et vous mon Père vous ne savez pas non plus! Si jamais vous aviez pu contempler son visage, si jamais vous aviez pu La regarder dans les yeux, vous ne voudriez pas vivre une journée de plus!"

Puis, Claude dit, "Qu'est-ce que j'ai fait de mal ces dernières semaines, pour que Dieu me refuse ainsi mon retour à la Maison?" Et le prêtre dit que Claude, semblait être profondément brisé et sanglotait abondamment.

Le shérif ayant quitté la salle, le Prêtre resta et donna la Sainte Communion à Claude, qui resta en silence. Puis il dit: 

"- Pourquoi? Pourquoi dois-je encore rester sur cette terre pendant deux semaines?" 
Le prêtre eût une idée soudaine. Il rappela à Claude qu'il y avait un détenu de la prison qui le détestait intensément. Ce prisonnier après avoir mené une vie immorale, devait lui aussi être exécuté.

Le prêtre dit: "Peut-être Notre Sainte Mère veut-elle que vous offriez ce sacrifice du délai d'être avec Elle pour la conversion de ce détenu. 
Pourquoi n'offririez-vous pas à Dieu chacun des instants dont vous êtes séparé d'Elle, afin que ce prisonnier ne soit pas séparé de Dieu pour l'éternité?"

Claude accepta , et demanda au curé de lui apprendre la manière de bien faire ce sacrifice. Le prêtre le lui enseigna. À l'époque, les deux seules personnes qui connaissaient ce sacrifice étaient Claude et Père le O'Leary. 

Le lendemain, Claude dit au prêtre: 
"- Ce prisonnier me détestait avant, mais Oh! Père, comment il me hait maintenant!" 

Le prêtre lui répondit: 
"- Eh bien, c'est plutôt bon signe." 
Claude Newman a été exécuté le 4 février 1944

Deux semaines plus tard, Claude a été exécuté et rejoint sa belle Dame.

Le Père O'Leary fait remarquer: 
"- je n'ai jamais vu quelqu'un aller vers la mort avec autant de joie et de bonheur, les officiels comme les témoins et les journalistes en furent très surpris. Ils se demandèrent comment on peut aller s'asseoir dans la chaise électrique tout en rayonnant de tant de bonheur. C'est la foi qui lui disait où il allait. Comme Sainte Thérèse, il savait qu'il ne mourrait pas mais entrait dans la vie.
Ses derniers mots ont été pour le Père O'Leary:
"- Père, je me souviendrai de vous. Et si vous avez une demande, faites-la moi, je la présenterai à la très Sainte Vierge Marie".

Deux mois plus tard, le détenu, un blanc, qui avait tant méprisé Claude, devait à son tour être exécuté. Le Père O'Leary raconta: 
"- Cet homme était la plus immorale des personnes que j'ai pu rencontrer. Sa haine pour Dieu, pour tout ce qui est spirituel, était incommensurable." 

Juste avant son exécution, le médecin du comté  invita cet homme à au moins s'agenouiller et dire le Notre Père avant que le shérif ne vienne. Le prisonnier cracha à la figure du médecin. Quand il fut attaché sur la chaise électrique, le Shérif lui dit: 

"- Si vous avez quelque chose à dire, dites-le maintenant". 
Le condamné commença à blasphémer, puis tout d'un coup il s’arrêta net, les yeux fixés dans un des coins de la pièce, puis son visage exprima brutalement l'horreur la plus indicible. Il hurla!

Se tournant vers le shérif, il dit alors:
"- Shérif, trouvez-moi un prêtre"

Conformément à la loi en vigueur, stipulant qu'un Prêtre assiste aux exécutions, le Père O'Leary était présent mais il se cachait derrière certains journalistes parce que le condamné avait menacé d'injurier Dieu s'il voyait un prêtre présent.
Le Père O'Leary se rendit aussitôt près du condamné. Les gens sortirent de la pièce et le prêtre entendit la confession de l'homme. Il déclara qu'il avait été catholique, mais qu'il s'était détourné de sa religion lorsqu'il avait 18 ans à cause de sa vie immorale. Après la confession, quand tout le monde fut rentré dans la pièce, le Shérif Williamson demanda au prêtre: 
"- Qu'est-ce qui a pu le faire changer d'avis ?"

"- Je ne sais pas, répondit le Père O'Leary. Je ne lui ai pas demandé." 

Le shérif se tourna vers le condamné et lui demanda: 
"- Fils, qu'est-ce qui t'a fait changé d'opinion? "

 Le prisonnier lui répondit: 


"- vous vous souvenez de Claude, ce noir que je haïssait tant? Bon, ben il était là dans ce coin (il montra l'endroit du doigt) et derrière lui  une main sur chaque épaule,  se trouvait notre Sainte Mère. Et Claude m'a dit: 
"- J'ai offert ma mort en union avec Jésus-Christ,  Crucifié pour ton Salut. Elle a obtenu pour toi cette faveur: de voir ta place en enfer si tu ne te repens pas"
j'ai pu voir ma place en enfer. C'est affreux... et c'est à ce moment là que j'ai hurlé."


Tout ceci montre bien le pouvoir et la bonté de Notre Dame. On peut voir de nombreux points communs entre les différents éléments de l'histoire de Claude Newman et le message de Fatima en 1917:
1. L'importance du sacrement de confession.
2. de la Sainte Communion.
3. De faire des sacrifices pour les pécheurs.
4. La vision de l'enfer car: 
"- De nombreuses âmes vont en enfer parce qu'ils n'ont personne qui prient et qui font des sacrifices pour eux."



L'inverse est tout aussi vrai, alors au travail!