Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

lundi 24 février 2014

Cake au citron et à l’huile d’olive.





Pour la pâte à cake:

200 g de sucre semoule
190 g de farine T55
3 œufs entiers (160 g)
90 g de crème fraîche (fleurette ou épaisse selon les goûts, la texture sera un peu différente) Je l’ai même fait avec du mascarpone dans les mêmes proportions.
80 g d'huile olive vierge extra (douce)
1/2 sachet de levure en poudre
le jus d'un gros citron et le zeste de deux citrons jaunes non traités
2 c à s de Limoncello ou de rhum

Pour le sirop:

100 g d'eau
80 g de sucre
le jus d'un citron jaune
Préchauffer le four à 170°C.


Préparer la pâte à cake :

Au Thermomix:
j’ai mis tous les ingrédients de la pâte à cake dans le bol et mélanger Vit4/5 jusqu’à ce que tout soit mélanger. (Moins d’1 minute).

Verser la pâte dans un moule à cake en métal, beurré et fariné ou recouvert de papier cuisson, de 30 cm de longueur au 3/4 de la hauteur.

Laissez cuire 40 minutes environ. La cake doit légèrement gonfler, dorer (faire le test cuisson avec un pic ou la pointe d'un couteau insérée à cœur qui doit ressortir sèche).


Pour le sirop, mettre  l'eau, le sucre dans le bol et laisser mijoter 5 à 8mn/90°/Vit2. 
Une fois que le sirop est réduit ajouter le jus de citron. Laisser tiédir et verser sur le cake encore chaud.

Je ne fais pas systématiquement le sirop de sucre, résultat très bon quand même.

Sans Thermomix:

Mélanger la farine avec la levure. Réserver
.
Dans un bol, mélanger le zeste et le jus de citron avec l'huile d'olive, le Limoncello, le sucre et la crème.

Incorporer les œufs, en fouettant très doucement (il ne faut pas trop d'air), juste ce qui est nécessaire pour obtenir une pâte homogène. Incorporer délicatement le mélange de farine+levure par mouvements circulaires du bas vers le haut. 
 
Verser la pâte dans un moule à cake en métal, beurré et fariné ou recouvert de papier cuisson, de 30 cm de longueur au 3/4 de la hauteur.

Laissez cuire 40 minutes environ. La cake doit légèrement gonfler, dorer (faire le test cuisson avec un pic ou la pointe d'un couteau insérée à cœur qui doit ressortir sèche).

Pendant ce temps préparer le sirop en portant à ébullition l'eau avec le sucre afin que ce dernier fonde. Éteindre et ajouter le jus de citron. Laisser tiédir.

Laisser à peine tiédir le cake cuit puis démouler sur une grille. Verser le sirop tiède-froid sur le cake encore chaud, en deux fois en badigeonnant, pour bien le répartir et qu'il s'imbibe uniformément. Quand ce dernier a refroidi l'envelopper de papier film, ou bien, le déguster tiède.




Recette trouvée sur le blog "Un déjeuner de soleil"





















dimanche 23 février 2014

Aimez vos ennemis, soyez parfaits comme votre Père céleste.

             
Sermon sur la montagne d'après Fra Angelico
                          Évangile selon St Matthieu chapitre 5, 38-48
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait :
« Vous avez appris qu'il a été dit : Œil pour œil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l'autre.


Et si quelqu'un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu'un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. Donne à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t'emprunter.

Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. 

Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? 
Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
 

Vous réagissez à la lecture de ces quelques lignes d'Évangile? Tant mieux!
Maintenant allons un peu plus loin dans la réflexion. Pour ce faire, je laisse la parole à Frère Benoit Terrenoir (membre de Regnum Christi) qui va nous aider à mettre un peu de Lumière dans nos ténèbres:

"...
Ce passage de l'Evangile peut provoquer deux réactions très humaines. La première est « Ce n’est pas juste ! »

Effectivement, il semble injuste d’administrer le même traitement à un homme vertueux et à un délinquant, de faire tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.

La deuxième réaction est « Non, on ne peut pas se laisser faire ! 

Le Christ se trompe en disant de ne pas riposter au méchant ! »
Comment répondre à ces deux réactions ?

Considérons d’abord la justice de Dieu. La première chose que l’on remarque, c’est qu’elle est différente de la justice des hommes, qui se résume dans l’expression œil pour œil, dent pour dent. Nous sommes tellement habitués à récompenser le mérite et à châtier le crime, que nous sommes révoltés en voyant des coupables impunis.


Et pourtant, Jésus affirme ici que Dieu ne punit pas les méchants et qu’il les traite comme les honnêtes gens. Comment comprendre cela ? La parabole des ouvriers de la onzième heure nous aide à saisir que la justice de Dieu dépasse notre justice mesquine et calculatrice.

Dieu est tout-puissant et éternel, c’est justement pour cela qu’il peut se permettre d’être indulgent jusqu’au bout avec les pécheurs. Il veut leur laisser une dernière chance, il les comble de ses bienfaits jusqu'à la dernière seconde, dans l’espoir qu’ils se convertissent et reviennent à lui, ne serait-ce qu’à la onzième heure ou sur leur lit de mort.

Passons maintenant à la deuxième réaction, celle que provoque le Christ quant il dit : « Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ».

Quoi ! Garder les bras croisés et laisser le démon agir ?!

Non, ce n’est pas ce que le Christ veut dire. Il suffit de voir comment il a résisté aux tentations dans le désert, chassé les marchands du temple et tenu tête aux pharisiens. Le Christ ne s’est pas laissé faire.


Ce qu’il veut dire, c’est qu’il ne faut pas combattre les méchants avec leurs propres méthodes. Il ne faut pas répondre à la violence par la violence. Mais alors, quels moyens peut-on utiliser ?
Dans ce passage de l’Évangile, le Christ nous donne deux moyens pour accomplir notre mission de baptisés:

- lutter contre le mal et devenir ainsi parfaits comme votre Père céleste est parfait : « Vaincre le mal par le bien » (cf. Rm 12, 21) et « Donner sans rien attendre en retour » (cf. Lc, 6, 35).
Vaincre le mal par le bien, c’est le principe qu’on tire de la phrase : «Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent ».


Il est souvent plus facile de rester au sein de notre petit groupe et d’éviter toute relation avec les autres, surtout avec ceux qui nous mettent mal à l’aise. Quand on entretient une relation tendue avec quelqu’un, on est souvent tenté de rejeter la faute sur lui et de geler la communication, en attendant qu’il fasse le premier pas.

Mais cela, c’est essayer de vaincre le mal par le mal, c’est rajouter de la paille sur l’incendie. Pour vaincre le mal, il faut faire des efforts de charité, parler avec l’autre personne, s’intéresser à ses projets, chercher ses qualités, lui rendre service en mille petits détails de la vie quotidienne.


Au début, on rencontrera peut-être de l’indifférence, voire de la méfiance. Mais, petit à petit, le bien vaincra toutes les résistances. C’est ce qu’a fait le Christ en mourant sur la Croix.


- Donner sans rien attendre en retour, voilà le second moyen que nous recommande le Seigneur pour devenir parfaits.

Mais c’est plus facile à dire qu’à faire !
Sainte Thérèse de Lisieux met bien le doigt sur cette difficulté : […] « encore lorsqu'on demande gentiment cela ne coûte pas de donner, mais si par malheur on n'use pas de paroles assez délicates, aussitôt l'âme se révolte si elle n'est pas affermie sur la charité ».

Cependant, le jeu en vaut la chandelle, puisque la pauvreté en esprit donne une joie et une paix incomparables. Sainte Thérèse ajoute : « Abandonner son manteau c'est, il me semble, renoncer à ses derniers droits, c'est se considérer comme la servante, l'esclave des autres ». Lorsqu'on a quitté son manteau, c'est plus facile de marcher, de courir, aussi Jésus ajoute-t- il: « Et qui que ce soit qui vous force de faire mille pas, faites-en deux mille de plus avec lui ».

« Ainsi ce n'est pas assez de donner à quiconque me demande, il faut aller au-devant des désirs, avoir l'air très obligée et très honorée de rendre service et si l'on prend une chose à mon usage, je ne dois pas avoir l'air de la regretter, mais au contraire paraître heureuse d'en être débarrassée […] (Ste Thérèse) ».

Là aussi, le Christ nous montre l’exemple. Il n’a pas donné seulement son manteau, mais jusqu'à la dernière goutte de son sang.
                                                                                                ..."
                                               

Seigneur, augmente mon désir de mettre tes enseignements en pratique!
Aide-moi à aimer tous ceux que je rencontre!


jeudi 20 février 2014

Gratin Dauphinois.



J'étais franchement septique lorsque l'on m'a présenté le gratin Dauphinois au Thermomix. Moi une "presque Dauphinoise" utiliser un robot pour confectionner cette recette que j'inscrirai volontiers au patrimoine gourmand de notre famille s'il existait!
Septique aussi à l'idée de mettre des pommes de terre en fines lamelles sur les couteaux si efficaces de mon robot favori.

Une fois de plus, sur ce coup là, Momo a été à la hauteur!
Crémeux à souhait, quelque soit la variété de pommes de terre, je refuse désormais de le faire autrement qu'avec Momo!


Une recette phare Thermomix qui serra désormais bien rangée dans mon index.
Si vous ne l'avez pas encore essayé, je vous la recommande!



Pour 4/5 personnes.
1 kg de pomme de terre
2 gousses d'ail
250 g de lait
250 g de crème fraîche liquide


3 feuilles de laurier

Sel, poivre

Fromage râpé.
(Comté, gruyère.)

Couper les pommes de terre en tranches fines.


Mettre les pommes de terre dans le bol avec les gousses d'ail coupées en 2, le lait, la crème fraîche, les feuilles de laurier, sel, poivre.


Programmer 12 min/100°/Sens inverse/Vit "cuillère".






A l'arrêt de la minuterie, verser le tout dans un plat allant au four, recouvrir de fromage râpé et poursuivre la cuisson pendant 20 à 30 minutes entre 200° et 210°
en surveillant la cuisson.






Bon, aller! pour vous spécialement, 
je veux bien vous donner le secret Sans Thermomix, mais il va vous falloir rester devant votre gazinière!
Mettre tous les ingrédients dans une casserole à fond épais. Faite monter en température jusquà ébullition en mélangeant délicatement avec une cuillère en bois. Baisser le feu et remuer encore pendant 10 mn avant de mettre dans un plat à gratin et enfourner comme ci-dessus.


mardi 18 février 2014

Ce que jamais Bernadette Soubirous n'aurait pu inventer.




En ce jour de la fête de Sainte Bernadette voici un très large extrait d’un article parut dans le magazine mensuel “Stella Maris” de ce mois de février 2014.
Par Bernard-Marie,ofs.

"- Malgré sa vigilance, tout au long des siècles, l'Eglise dût faire face à toutes sortes d'illuminés, de faux visionnaires. 
Thérèse d'Avila en avertissait elle-mêmes ses  Sœurs carmélites :
" Il se trouve des personnes - et j'en ai connu - dont la tête et l'imagination sont si faibles, qu'elles croient voir tout ce qu'elles pensent. Cet état est bien dangereux!" (Château de l'âme, liv 4, ch.3)

En tenant compte de ces égarements observables à toute époque, il est logique, au moins à un moment donné, de se demander si la jeune Bernadette Soubirous n'aurait pas elle-même été victime d'une telle illusion, d'autant qu'elle vécut les phénomènes de Lourdes dans un état de santé précaire (sous-nutrition, retard de croissance, asthme).
Et bien! Force est d'admettre qu'un certain nombres de faits résistent à  la critique. Ce sont eux que nous allons évoquer à présent sans du reste prétendre les avoir tous repérés.

- Peut-être que le coup de vent qui précéda la Pentecôte au cénacle(Ac 2, 2) aurait pu donner l'idée à Bernadette d'en mentionner un du même genre peu avant la première apparition du 11 février 1858. Elle remarque, pourtant, que l'air était calme ce jour-là, puisque les peupliers au bord du Gave restaient immobiles.  Néanmoins, elle entend nettement un bruit de coup de vent, suivi bientôt d'un deuxième semblant provenir d'une niche de la grotte de Massabielle ( histoire de N-D de Lourdes, L.-M. Crois, Ed Beauchesne, 1925, t. 1, p.75) .

Entendre le vent et ne voir bouger aucune feuille, voilà qui paraît contradictoire, et Bernadette avait trop de bon sens pour inventer un tel phénomène contre nature.



- Si Bernadette avait été impressionnée par les statues mariales des églises de Lourdes et de Bartrès, la Dame de son apparition aurait dû leur ressembler, or ce n'est pas le cas. Non seulement l'apparition se tient différemment, est vêtue d'une autre façon, mais chose encore plus étrange, elle semble presque aussi petite et aussi jeune que Bernadette elle-même ( la taille de la voyante une fois adulte ne sera que de 1,40 m)


- En revenant de Massabielle vers le logement familial, toujours le 11 février 1858, Bernadette confie à sa compagne Jeanne Abadie : " Tu peux le croire: je n'ai jamais pu faire le signe de la Croix, jusqu'à ce que cette Dame l'a fait. Alors quelque chose m'a fait lever la main." ( Cros, op..cit.,t.1, p. 99) 
Ce signe de Croix impossible à faire  avant l'apparition elle-même, qui aurait pu inventer un détail pareil?

- Si Bernadette avait fantasmé sa première apparition du 11 février, sans nul doute, elle aurait prêté à sa Dame quelques paroles édifiantes. Ici bien au contraire, sa mystérieuse visiteuse reste totalement silencieuse. Et il en sera étonnamment de même lors de la deuxième apparition du 14 février.

- Quand enfin la Dame lui parle, le 18 février, elle le fait de bien étrange manière s'agissant d'une simple bergère. Elle lui parle certes dans son patois, mais en la vouvoyant, elle que tout le monde jusqu'ici tutoyait : 
" Boulet aoué era gracie de bié aci penden quinze dies? - Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ?" ( cité par R.Laurentin, sens de Lourdes, Ed. Lethielleux, 1958, p.121)


- Cette Dame, dont Bernadette ignore encore l'identité, semble prier le chapelet avec elle, puisqu'elle passe aussi les grains entre ses doigts, mais elle le fait sans prononcer une parole.* Et voici le détail incroyable que Bernadette n'aurait  pu inventer : les lèvres de la Dame ne remuent qu'au moment de la récitation du Gloria Patri et c'est aussi le seul moment où elle s'incline respectueusement, apparemment devant la voyante, mais en réalité devant l'adorable Présence de la Sainte Trinité  ( cité pa J-B. Estrade, Souvenirs intimes d'un témoin, Imp. de la Grotte, 1974, p.43)  

- Bernadette aurait peut-être pu imaginer la découverte d'une source à Massabielle, mais pas dans les conditions où cela s'est passé. Le 25 février l'apparition lui demande de façon paradoxale :
" Allez boire à la fontaine et vous y laver." 
Tout naturellement Bernadette se lève pour rejoindre le Gave. Mais alors l'apparition lui désigne du doigt un endroit dans la grotte elle-même. C'est là que Bernadette doit gratter et faire jaillir l'eau promise. La voyante ne s'y attendait donc vraiment pas.

///..........………///
L'abbé Peyramale.

- À la fin février, le curé Peyramal prévint Bernadette:
" Tu répondras à la Dame qui t'a envoyée que le curé de Lourdes n'a pas l'habitude de traiter avec les gens qu'il ne connaît pas. Avant toute chose, il exige qu'elle fasse connaître son nom et, de plus, qu'elle prouve que ce nom lui appartient." 
(Estrade, op..cit., p. 121) l'apparition répondit à cette double exigence le 25 mars, jour même de l'Annonciation. 
La Dame se désigna d'une façon tellement inhabituelle et tellement peu compréhensible pour Bernadette, qu'elle ne cessa de répéter ce nom tout au long du chemin vers la cure, de peur de l'oublier :
" Que soy era Immaculade Concepciou.- Je suis l'Immaculée Conception." 

Comment l'humble adolescente inculte aurait-elle pu inventer une pareille appellation qui exprime au plus près le mystère de la nouvelle Ève ?

- Bernadette fait état de trois secrets que lui aurait confié la Vierge Marie et elle précise à Jean-Baptiste Estrade qu'ils lui furent transmis non pas en paroles audibles comme tout le reste , mais directement en son cœur (Estrade, op.cit., p.289). Dans la mesure où de toute façon, les autres paroles n'étaient perçues que d'elle, qu'elle raison aurait-elle eu d'imaginer un mode encore plus discret de transmission ? On n'invente pas de tels détails.



- Lors de la 18ème et dernière apparition, le 16 juillet 1858, on aurait pu s'attendre à un discours d'adieu livrant d'ultimes conseils pour elle et les futurs foules de pèlerins. Au lieu de quoi, ce ne fut qu'un délicieux moment d'échange de sourires dans un silencieux cœur à cœur . 
En ce début de soirée, vers 20 heures, Bernadette se trouvait assez éloignée de la grotte et au-delà du Gave. Normalement, elle aurait dû n'apercevoir qu'à grand peine sa céleste visiteuse. Or, voici ce qu'elle confia à sa compagne Antoinette qui se trouvait alors à ses côtés :
" Il me semblait que j'étais à la grotte sans plus de distance que les autres fois. Je ne voyais que la Sainte Vierge!" ( cité dans Bernadette vous parle, R Laurentin, Ed. Lethiellieux, 1972, t.1) 

Une toute jeune fille inculte aurait-elle pu inventer une telle expérience de rapprochement visuel qui contredisait de façon flagrante les lois élémentaires de la physique et de l'observation courante?

    Si l'on veut bien prendre en compte tous ces faits les uns après les  autres, force est de reconnaître que la toute jeune Bernadette n'aurait pu les inventer. À leur humble place, eux aussi témoignent de la réalité surnaturelle des  évènements.
Le préfet Oscar Massy.

Le préfet de l'époque formula des menaces à l'encontre de la voyante et des pèlerins, mais Bernadette ne s'en inquiéta nullement, car, déclara-t-elle : " Je ne crains rien, parce que j'ai toujours dit la vérité! " ( R. Laurentin, op.cit., t.1.p. 153). "
 
 
* (En effet la Vierge ne saurait prier une prière lui étant adressée)
























jeudi 13 février 2014

Panna cotta au foie gras, poires épicées.


Photo DNo


Une entrée festive qui a fait l’unanimité: Excellente! Et en proportion moindre, pour un petit dîner en amoureux...!


Ingrédients pour 7/8 verrines :

120 g de de foie gras cru ou cuit (avec une petite préférence pour le cru)
200 g de crème fraîche liquide
100 g de lait
4 g de gélatine (2 feuilles du commerce)
Sel et poivre 5 baies
2 poires fermes
20 g de beurre
2 cuillères à soupe de sucre
1 pincée de quatre épices
1 tranche de pain d'épice toasté puis mixée
 

Avec Thermomix:

Préparation de la panna cotta:

Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Dans le Thermomix, faire chauffer le lait avec la crème, 3m/Vit3/90°.

A la sonnerie, ajouter le foie gras coupé en morceaux. Mixer Vit6/40s
Puis incorporer la gélatine bien essorée. Mélanger quelques secondes/Vit4

Passer la préparation au chinois et la verser dans les verrines.

Réserver au frais 3 à 4 heures.

Un petit moment avant le service:

Préparation des poires :

Peler et couper les poires en petits dés
.
Faire fondre le beurre, ajouter les poires en dés, les faire dorer sur toutes les faces. Ajouter la pointe de quatre épices.

Verser le sucre, laisser caraméliser.

Déposer une cuillère à café de poires tièdes sur chaque verrine bien froide, saupoudrer de pain d'épices grillé et émietté.


Sans Thermomix:

Préparation de la panna cotta :

Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Dans une casserole, faire chauffer le lait avec la crème, incorporer la gélatine bien essorée.

Mixer le foie gras, ajouter le mélange crème, lait, rectifier l'assaisonnement.

Passer la préparation au chinois et la verser dans les verrines.

Réserver au frais 3 à 4 heures.


Préparation des poires :
Peler et couper les poires en petits dés.

Faire fondre le beurre, ajouter les poires, les faire dorer sur toutes les faces. Ajouter la pointe de quatre épices.

Verser le sucre, laisser caraméliser.

Déposer une cuillère à café de poires tièdes sur chaque verrine bien froide, saupoudrer de pain d'épices grillé et émietté.


lundi 10 février 2014

Gâteau au chocolat, noisettes et ricotta.



Ce gâteau très moelleux, très chocolat, très noisettes est cependant sans beurre et sans gluten.

Il est, parait-il, meilleur le lendemain, mais chez nous il n’a pas passé la soirée!

Source: Un déjeuner de soleil. adapté au Thermomix.


Avant cuisson.


250 g de ricotta
4 œufs entiers
180 g de chocolat noir à cuire
100 g de sucre
50 g de farine de sarrasin
50 g de poudre de noisettes, torréfiée 10 minutes au four à 150°C
1 pincée de “fleur de sel”
50 g environ de cerneaux de noix  ou noisettes concassées  pour décorer.
 
Préchauffer le four à 170°C.

Avec Thermomix:
Mettre les blancs dans le bol, avec le fouet. Programmer 5m/Vit 3,5 en augmentant progressivement la vitesse la 1ère minute. Réserver dans un saladier.

Rincer le bol, mettre les jaunes et le sucre. Faire blanchir 2mn/Vit4/37° .
Pendant ce temps, faire fondre le chocolat au bain-marie ou au micro-onde.
(Ça marche bien au TM aussi, mais pour éviter les manipulations, j’ai privilégié le micro-onde pour cette étape)

A la sonnerie du TM, ajouter  la ricotta, mélanger environ 30s/Vit4/37°, puis ajouter successivement le chocolat fondu,env 20s/Vit4/37° la farine et la poudre de noisette env 20sVit4/37°
La température à 37° permet aux jaunes de bien blanchir et évite au chocolat de durcir au contact de la ricotta souvent froide.

Quand le mélange est bien homogène, verser le contenu du bol du TM dans le saladier qui a servi à fondre le chocolat.  Avec une spatule prélever petit à petit les blancs réservés et les incorporer délicatement à la pâte au chocolat, avec des mouvements circulaires du bas vers le haut. Pour finir, ajouter la pincée de fleur de sel, remuer rapidement.

Verser cette pâte dans un moule carré (environ 25X25) ou un moule rond couvert de papier cuisson (si pas silicone). Parsemer de cerneaux de noix ou de noisettes concassées.

Cuire 25-30 minutes environ. Il doit se former une croûte mais le gâteau doit être encore un peu humide à cœur. Laisser tiédir puis démouler.
 
 
Sans Thermomix:
Fouetter les jaunes avec le sucre pendant 5 minutes environ. Fouetter les blancs d'œufs jusqu'à ce qu'ils soient presque fermes. Faire fondre le chocolat au bain-marie ou micro-onde.
Incorporer délicatement la ricotta aux jaunes œufs puis le chocolat et enfin la farine de sarrasin et la poudre de noisettes. 
Ajouter une pincée de fleur de sel, puis incorporer aux blancs d'œuf montés. 

Mélanger délicatement avec des mouvements circulaires du bas vers le haut pour que l'ensemble soit homogène.

Verser cette pâte dans un moule carré de 22 cm ( environ 25X25) ou un moule rond couvert de papier cuisson si pas silicone. Parsemer de cerneaux de noix ou de noisettes concassées.
Cuire 25-30 minutes environ. Il doit se former une croûte mais le gâteau doit être encore un peu humide à cœur. Laisser tiédir puis démouler.

dimanche 2 février 2014

La présentation de Jésus au Temple.



Présentation de Jésus au temple, par Isaac Fanous. Aimable concession © Etudes sur l'Orthodoxie copte en France http://eocf.free.fr/

                  Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 22-40)


Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.

 Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. 
L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. 
Poussé par l’Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.

Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. »

Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. »

Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. 

S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. 

L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.


 
Dans ce récit, les parents de Jésus présentent leur bébé d'un mois et demi au temple afin de satisfaire aux obligations rituelles juives. C'est l'occasion d'une rencontre avec Syméon.

Syméon est l'homme "at the right time, at the right place";  

il a tout pour lui: il arrive au bon endroit(Jérusalem), au bon moment (venue de Jésus),doué de ses vertus( juste et pieux), appelé d'un nom prometteur car Syméon signifie "celui qui entend"!

Syméon a l'attente généreuse: il n'attend pas sa consolation mais celle d'Israël!

La promesse qui est donnée à Syméon pourrait être le souhait adressé à tous: ne vois pas la mort avant d'avoir rencontré le Christ.

Passant au-dessus des traditions et des lois, Syméon va à l'essentiel: il prend dans ses bras! Si on prête un âge avancé à Syméon, on peut dire que les deux extrémités de la vie se rencontrent dans ce geste tendre.

Le texte est une promesse de plus en plus vaste: de la consolation d'Israël, on passe au salut face à toutes les nations.

Jésus sera contesté. Dans l'humanité, rien n'advient qui ne soit aussitôt remis en cause, même le Messie!

"Il est là pour la chute et le relèvement de beaucoup". Ne faut-il pas d'abord tomber avant d'être relevé?

Syméon te dit aujourd'hui: choisis d'être consolé et délié par le Christ, choisis d'être questionné par lui.
(Extrait de "chaque homme dans sa nuit")


Marie te tend son enfant, ton Dieu: Toi aussi prend-le dans ta vie, dans ton cœur!












samedi 1 février 2014

Meringues.


Histoire d’un flop!
Je tombe sur une recette de meringue au Thermomix dite "inratable": chic! 

Je me lance avec Momo et là: catastrophe! mes blancs qui commençaient à bien monter sont finalement restés assez liquides et n’ont pas du tout tenu en “bec d’oiseau”

Dans l’urgence j’ai ressorti mon vieux mixeur de 30 ans. Je vous livre donc ma bonne vieille recette tradi.

Mais je sais que cela fonctionne avec Momo, j’y arriverai, j’y arriverai je vous dis! N’hésitez pas à me partager vos expériences!

Peser précisément vos blancs d’œuf
Peser le double de ce poids en sucre semoule.
Ex: 90g de blanc, 180g de sucre.
Éventuellement une pincée de sel (jamais mise)

Bien préparer le matériel avant de démarrer:
Un saladier ou un cul de poule pour les blancs/sel
Une casserole d’un diamètre un peu plus grand que le saladier, avec un fond d’eau, pour faire un bain marie.
Un bol avec la quantité nécessaire de sucre.
Batteur électrique.

Préchauffer le four à 100° (chaleur tournante pour moi)

Faire chauffer la casserole avec l’eau. Lorsqu’elle arrive à ébullition, éteindre la source de chaleur.




Mettre dans la casserole, le saladier avec les blancs/sel. Battre au fouet électrique, vitesse rapide, jusqu’à ce que les blancs montent et moussent bien. 





Incorporer tranquillement une première moitié de sucre. Continuer de battre quelques minutes. Les blancs sont bien fermes, brillants. Ajouter en plusieurs fois le reste de sucre. Cela va “serrer” encore davantage les blancs. Nous obtenons alors les fameux “becs d’oiseau”



Avec cette méthode aux fouets classiques, je n’utilise que du sucre en poudre et cela fonctionne bien. On peut inclure dans le poids du sucre, du sucre vanillé, et/ou ajouter du colorant en  poudre.

Former les meringues à l’aide d’une cuillère ou d’une poche à douille sur une feuille silicone ou papier cuisson.
Faire cuire entre 1h et 1h15 selon la taille des meringues à 100°
Vous pouvez les laisser refroidir dans le four, mais surtout entrouvrir la porte pour laisser échapper l’humidité qui ramollira les meringues.
A la sortie du four.