Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

lundi 27 avril 2015

Gâteau au yaourt choco-banane.



Une banane en perdition dans le compotier? 
Hop! en un tour de main voici un excellent marbré pour le goûter ou le petit dèj!



1 yaourt nature (mesure)
1/2 pot d'huile
2 pots de sucre
2 pots de farine
3 œufs
1/2 sachet de levure chimique
1 sachet de sucre vanillé ou 1 c à s de sucre vanillé maison
1 pincée de sel


1 c à s de cacao amer
1 banane.

Avec le Thermomix:

Préchauffer le four à 200°

Mettre tous les ingrédients dans le bol du TM sauf la banane et le chocolat en poudre.

Mélanger 20 sec/Vit4

Partager la pâte en versant une moitié dans un saladier. Réserver.

Dans le bol, ajouter à la pâte restante 1 cuillère à soupe de cacao amer.

Mélanger 10 sec/Vit4

Couper la banane en rondelles pas trop fines et les mélanger à la préparation du saladier avec une spatule.

Dans un moule beurré, verser en alternant les couches la préparation au chocolat et celle à la banane.

Faire cuire entre 30 mn et 40 mn en fonction du moule et du four. Vérifier la cuisson en piquant la pointe d'un couteau au milieu du gâteau, elle doit ressortir sèche.

Laisser refroidir avant de démouler sur un plat de service.


Sans le Thermomix:

Préchauffer le four à 200°
Dans un saladier, verser le yaourt
Ajouter par dessus le sucre, et la farine.

Ajouter l'huile
Casser les œufs et les ajouter
Ajouter la levure, et le sucre vanillé
Mélanger le tout avec un fouet, jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène.

Partager la pâte en 2. 

Dans une moitié mettre la poudre de cacao, bien mélanger. 
Dans l’autre moitié: découper la banane en  lamelles et les incorporer à la pâte.
Dans un moule beurré, verser en alternant les couches la préparation au chocolat et celle à la banane.

Faire cuire entre 30 mn et 40 mn en fonction du moule et du four. Vérifier la cuisson en piquant la pointe d'un couteau au milieu du gâteau, elle doit ressortir sèche.
Laisser refroidir avant de démouler sur un plat de service.

dimanche 26 avril 2015

Connaitre…

Peinture de Bernard de Lamonerie.
Évangile selon St Jean chapitre 10, 11-18

Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

 
Les leçons du Berger 
Copyright Judith Mehr - http://www.judithmehr.com  



 
« Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et je connais le Père ». 

Le Seigneur parle ici d’un haut niveau de connaissance. Imagine un moment, si tu le peux, la profonde intimité qu’il y a au sein de la Trinité, la connaissance mutuelle et éternelle que le Père et le Fils ont l’un de l’autre. Et c’est avec cette même profondeur que Jésus nous connaît !

En revanche, comment peut-il dire que nous le connaissons, nous aussi, dans la même mesure ? Dieu n’est-il pas toujours un très grand mystère pour nos petites intelligences ? Quelle est cette connaissance que Jésus pense que nous, ses brebis, avons de lui ?

« Connaître » dans le langage biblique, c’est beaucoup plus que la compréhension intellectuelle d’un sujet. Connaître quelqu’un, c’est être en communion d’intimité avec lui, c’est-à-dire l’Aimer. La connaissance est une condition pour aimer. Nous ne pouvons pas aimer ce que nous ne connaissons pas. Et donc, pour être aimé il faut se donner à connaître aux autres, au risque qu’ils n’aiment pas ce que nous dévoilons de nous-mêmes. Être connu et aimé comporte le risque de la vulnérabilité.

Jésus nous connaît et nous aime tels que nous sommes, et nous avons l’assurance que cet amour est fidèle, qu’il ne change pas, qu’il va jusqu’au bout, en donnant sa vie par amour pour nous. Il nous a fait connaître son amour, Il a pris le risque de se faire connaître en dévoilant son affection pour nous. Maintenant qu’on le connaît, comment ne pas l’aimer ?



 
Mon bon berger, merci pour le don de ta vie et ton amour. 
Donne-moi de me laisser aimer par toi, car il n’est pas toujours facile de se laisser aimer. 
C’est en recevant ton amour que j’apprends à aimer. 
Que je puisse te connaître et aimer de plus en plus pour, ensuite, te donner à connaître à ces brebis qui sont encore loin de ton troupeau.

D'après une méditation de Carmen Fernandez, consacrée.





mardi 21 avril 2015

Tarte au mascarpone, amande et citron.

Un pot de mascarpone qui cherche une destinée, en un tour de main voici une tarte toute simple et très facile à réaliser. 
Pour un petit moule à tarte (26/28 cm de diamètre)

1 abaisse de pâte sablée, soit la moitié de cette proportion Ici
250 gr de mascarpone
4 œufs
110 gr de sucre semoule (ou 130 gr selon goût)
20 gr de sucre vanillé
50 gr de poudre d'amandes
Le zeste râpé d'un citron non traité.
 
Foncer le moule avec la pâte sablée et piquer l'abaisse avec les dents d'une fourchette.

Réserver au frais pendant 30 minutes.

Préchauffer le four 180°

Mettre les œufs entiers, le mascarpone et les zestes dans le bol.
Mixer 10s/Vit5


Incorporer les sucres et la poudre d'amandes.
Mélanger 15s/Vit4

Verser cet appareil sur le fond de tarte.

Cuire 40 minutes à mi-hauteur du four à 180°.

Servir frais avec un coulis de fruit.

lundi 20 avril 2015

Velouté aux saveurs marocaines.


Velouté, potage, bouillon, consommé, bisque, mouliné ou autre, rassemblés sous le terme plus générique de "soupe" sont généralement servis en repas du soir, mais pas que, pour notre plus grand plaisir et pour notre bonne forme aussi! 

J'ai passé l'hiver à faire des soupes et rarement plus de 2 fois la même. Il est vrai que les recettes sont inépuisables! Comme les fromages, il doit bien y avoir une recette par jour. Je ne suis pas prête d'en avoir fait le tour. 
En voici encore une tirée du livre: “Les soupes pour tous les goûts en toutes saisons”.

Ce velouté aux saveurs marocaine est réalisé avec des fèves surgelées. Ce conditionnement  permet d’en avoir toute l’année sous la main et évite l’épluchage! Mais la saison (très courte) des fèves fraîches arrive, alors ne vous privez pas de cette excellente légumineuse annonciatrice du printemps! 

Pour 4 personnes.


45 g d’échalotes
20 g d'huile d'olive
450 g de fèves surgelées
200 g de tomates coupées en dés
200 g de courgettes coupées en cubes
600 g d'eau
1 cuillère à café de cumin
1 cuillère à café de sel
5/6 belles feuilles de menthe fraîche.

Mettre les échalotes dans le bol et mixer 5 sec/Vit5.

Racler les parois du bol avec la spatule, ajouter l'huile d'olive et régler 4 mn/Varoma/Vit cuil. sans le gobelet doseur.

Pendant ce temps, laver les tomates et les courgettes et les couper en morceaux.


Prélever 150 g de fèves, quelques cubes de tomates qui serviront à décorer les assiettes et les déposer dans le Varoma.

A la sonnerie, mettre dans le bol les courgettes, les 300 g de fèves  et tomates restantes, ainsi que 400 g d'eau. Programmer 10 mn/100°/Vit cuil. (Avec le gobelet)

A la sonnerie, mettre le Varoma en place sur le bol et continuer la cuisson 10 mn/Varoma/Vit cuil.

A la fin de la cuisson, retirer le Varoma.  Le maintenir au chaud.

Dans le bol, ajouter la menthe, le cumin, le sel avant de mixer 1 mn/Vit10

Ajouter ensuite 200 g d'eau et mélanger 10sec/Vit5 pour bien homogénéiser l’ensemble.

Transvaser le velouté dans des assiettes creuses, répartir les fèves et tomates réservées dessus et servir aussitôt.


samedi 18 avril 2015

Arrêt sur image: l’Adoration Eucharistique.


Messe votive du Saint Sacrement. Lisieux 2007.


« Imaginez deux enfants qui jouent à cache-cache, mais l’autre ne le cherche pas – Dieu se cache et l’homme ne Le cherche pas. Imaginez sa peine ! ». (Maggid de Mezeritch (conteur-narrateur) (1710-1772)).



"Le monde sera soit défiguré par la consommation, soit transfiguré par l'adoration" (un patriarche orthodoxe)



 
L’adoration eucharistique est une prière, un dialogue intime avec Jésus réellement présent sous les apparences du pain consacrée (le Saint-Sacrement). C’est un face à face avec le Christ. « Je l’avise et il m’avise » répondit simplement un paroissien du saint Curé d’Ars qui l’interrogeait sur ses nombreux et longs temps d’adoration.

Pour en savoir un peu plus sur cette forme de prière,  je vous encourage à regarder cette excellente vidéo (ou l’humour n’est pas absent), réalisée  par KTO, à l’occasion de la sortie du petit livre: “Savez-vous que l’adoration peut sauver le monde?” Hors série de la revue: Famille Chrétienne. 

A écouter, à transmettre….. sans modération!



https://www.youtube.com/watch?v=-Xkh0Vp30TI







vendredi 17 avril 2015

Endives au caramel d’orange, moules vapeur.

J’avais un peu oublié mes endives dans le frigo et je les trouvais un peu amer. Pour remédier à cela, je me suis dit qu’une petite sauce sucrée corrigerait ma négligence. Pari gagné!

Pour 2 personnes:

4  endives moyennes
1 orange non traitée
25 g de beurre
1 cuillerée à soupe de miel
Poivre du moulin
1 litre de moule soit environ 800gr (Ou1kg pour les gourmands)
600 gr d’eau
Quelques tiges de persil.

Nettoyer et rincer les moules, les mettre dans le Varoma avec des brins de persils.

Ôter les premières feuilles des endives et le cœur amer. Couper les endives en deux dans la longueur.

Prélever le zeste de l’orange en presser le jus.

Dans une poêle type wok, faire fondre le beurre à feu doux. Ajouter le miel, mélanger et faire caraméliser. (Pas trop!)

Ajouter le jus d’orange (attention aux éclaboussures) ainsi que les zestes et mélanger. Déposer les endives dans la poêle, face coupée contre le fond.

Couvrir et laisser mijoter 20 minutes à feu doux.

Mettre l’eau dans le bol du Thermomix et installer le Varoma.
Cuire 20 mn/Varoma/vit2

Au moment de servir, placer 2 moitiés d’endive dans chaque assiettes et les moules. Donner 1 tour de moulin à poivre et arroser d’un filet de sauce à l’orange.

lundi 13 avril 2015

Poêlée de panais,carottes et noisettes.





Je cuisine très souvent le panais en potage avec ma recette vedette.
La recette d’aujourd’hui en mode cuisson à l’étouffée permet de bien découvrir son goût doux et sucré. Il se marie très bien avec la carotte sa cousine mais aussi avec le navet, le céleri-rave, sans oublier les fruits tels que les pommes, poires, oranges et noisettes! Encore de bonnes recettes en perspectives!
Recette très rapide!







Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes
Ingrédients pour 2 personnes :

6 petits panais (ou 3 moyens)
2 carottes moyennes
1 noix de beurre
quelques brins de persil
1 dizaine de noisettes
1/2  c à s de sauce soja (facultatif)



Bien laver les panais, les carottes. Inutile de les éplucher si les légumes sont bio.
Les détailler en tranches fines (+/- 2 mm), y compris le bout effilé de la racine avec une mandoline ou  une râpe .

Faire fondre une noix de beurre  dans une poêle type wok, y mettre les tranches de panais et de carottes, saler et poivrer légèrement . Faire roussir à feu moyen. Quand les légumes prennent un peu couleur ajouter 50 gr d’eau puis cuire à feu doux à couvert une quinzaine de minutes environ.

5 mn avant le service, hacher grossièrement ensemble un peu de persil et quelques noisettes (8/10) Mélanger aux légumes.
Ajouter la 1/2  cuillère à soupe de sauce soja.  Mélanger pendant 20 secondes et servir avec une viande blanche ou une viande rouge grillée.

dimanche 12 avril 2015

La miséricorde, mais qu’est-ce donc?



Paul Capellani, sculpteur  Sables mouvants. (1909)
Musée de l'histoire du Mont St Michel.
A nous qui tombons et retombons sans cesse dans notre péché, Dieu nous tend une corde pour nous attirer à Lui. Un peu comme l’image de cet homme pris dans les sables mouvants et qui s’en sortira grâce à une main secourable et aimante. Définition un peu simpliste, certes, mais qui nous montre combien Notre  Seigneur est pris aux entrailles en nous voyant patauger dans notre misère.

Dieu a un cœur sensible à la misère, à notre misère, à nos souffrances, à nos péchés. La Parole de Dieu présente souvent le Seigneur comme un Dieu de miséricorde et utilise pour cela des expressions émouvantes : Il a des entrailles de miséricorde, il aime d’un amour profond, comme une mère … 

Pour définir la miséricorde, Sainte Sœur Faustine disait brièvement que l'amour est la fleur et la miséricorde, le fruit.
Si Dieu a voulu la création et nous, ses créatures, c'est par débordement d'amour et celui-ci est une manifestation de sa miséricorde, pour que nous puissions participer à son bonheur éternel.


La miséricorde  n’ignore pas la gravité de la rupture due au péché, mais elle se traduit par la patience, la volonté ferme d’amener les humains à la conversion et de leur accorder son pardon.

Seul le cœur endurci et rebelle peut limiter l’exercice de la miséricorde de Dieu. Lui seul, et rien d’autre, peut mettre Dieu en échec dans son désir de rejoindre l’homme.
 

De même que l’aimant est attiré par la ferraille, le cœur de Dieu est séduit par la beauté de l’être humain, même et surtout lorsque cette beauté est abîmée, cachée. Notre misère humaine suscite et éveille dans le cœur de notre Dieu une profonde compassion et une miséricorde infinie.
C’est seulement lorsque nous aurons fait de nombreuses fois l’expérience de la miséricorde de Dieu à notre égard, que nous pourrons à notre tour faire miséricorde. C’est parce que nous aurons accueilli cet amour infini de Dieu pour nous, que nous  serons en mesure petit à petit d’aimer l’autre, celui qui nous côtoyons, celui qui nous a blessé … C’est le Christ qui va nous apprendre au quotidien. Et plus nous reconnaîtrons notre pauvreté, notre misère et mieux nous pourrons accueillir la misère de l’autre, sa faiblesse.


Moi, si j’avais commis, tous les crimes possibles,

Je garderai toujours, la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d’offenses
N’est qu’une goutte d’eau, dans un brasier ardent.

Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse,
Qui reste mon appui, et sans retour,
Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.

Non, je n’ais pu trouver, nulle autre créature,
Qui m’aimât à ce point, et sans jamais mourir
Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature
Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir.

Non, tu n’as pas trouvé créature sans tache
Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta Loi
Et dans ton Cœur Sacré, ô Jésus je me cache
Non, je ne tremble pas, car ma vertu c’est Toi.

(Poésie de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus)

 Aujourd’hui nous fêtons en ce deuxième dimanche de Pâques la fête de la Divine Miséricorde.

Qui peut douter que le monde ait un réel besoin de la tendresse de Dieu?


Sources:

Mère de Miséricorde.

Sanctuaire de Lisieux

Bible ouverte.

vendredi 10 avril 2015

Forêt noire.



Un petit hommage à ma belle-sœur Claudine à qui je dois cette recette simple et délicieuse de forêt noire.

Claudine est une fée en cuisine! en un tour de main  vous vous retrouvez avec un repas de communion alors que vous êtes arrivés à l’improviste et chez elle, les restes ont toujours un air de fête! Je suis toujours émerveillée par sa créativité!

Merci à toi, Claudine, pour ta générosité, ton sens de l’accueil et cette joie qui anime tous les repas familiaux!

J'ai traduit ta recette en langue Momo, encore un peu de patience, il va bientôt arriver dans ta cuisine!

125 gr de farine
125 gr de beurre
125 gr de chocolat
250 gr de sucre fin
1 paquet de levure chimique
6 œufs

Pour la garniture et décoration:
3/4 de litre de crème liquide, au minimum 30% mat gr. (ou encore mieux: crème au mascarpone que l’on trouve assez facilement maintenant en super marché)
50 gr de sucre glace
1 bocal de cerises dénoyautées au naturel de 370 ml (conserver le jus) 
4 c à s de Kirsch et Griottes à l’eau de vie (facultatif, si la présence d’alcool ne dérange pas.)
Copeaux de chocolat (1/2 tablette environ)

Préchauffer le four à 200°

Avec Thermomix:

Séparer le blanc des jaunes d’œufs. Mettre les blancs dans le bol du TM avec le fouet. Mélanger 4mn /Vit4 en augmentant progressivement la vitesse la première minute.Réserver. Rincer le bol.

Mettre les jaunes et le sucre dans le bol du TM. Mélanger 3mn/Vit4. Les jaunes blanchissent et augmentent de volume. Réserver. Rincer le bol.

Mettre le chocolat coupé en morceaux et le beurre. Mélanger entre 3 et 4mn/50°/Vit2,5. Vérifier que tout est bien fondu, homogène. Sinon prolonger quelques instants supplémentaires, toujours à 50°.

Ajouter au chocolat le mélange jaune/sucre. Mélanger 1mn/Vit3.

Puis ajouter la farine +levure. Mélanger 1mn/Vit3.


Positionner le fouet sur les couteaux. Faire tourner le TM Vit3. Par l’ouverture du couvercle, faire tomber petit à petit les blancs montés en neige jusqu’au temps que tout soit bien mélangé.

Garnir un moule à manqué, beurré et fariné, de 26/28 cm de diamètre environ. Il ne doit pas être trop large pour garder suffisamment de hauteur.

Enfourner 10 minutes à 200°, puis 30 minutes à 150°

Ne pas ouvrir le four pendant la cuisson.

Lorsqu’il est cuit, sortir le gâteau du four. Laisser refroidir un moment, démouler sur une grille.

Pour le montage et la garniture voir ci-dessous dans la version "Sans Thermomix.


Sans Thermomix:

Séparer le blanc des jaunes d’œufs.

Dans un saladier mélanger au batteur les jaunes avec le sucre. Réserver.

Dans un deuxième saladier, battre les blancs en neige. Réserver.

Dans une casserole sur bain-marie, faire fondre le chocolat avec 2 c à s d’eau.

Ajouter au chocolat fondu, le beurre, mélanger lentement.

Ajouter au chocolat le mélange réservé sucre+jaune. Puis la farine et la levure.

En dernier ajouter les blancs en neige en remuant délicatement avec une spatule pour bien les incorporer sans les faire retomber.

Enfourner 10 minutes à 200°, puis 30 minutes à 150°

Ne pas ouvrir le four pendant la cuisson.

Lorsqu’il est cuit, sortir le gâteau du four. Laisser refroidir un moment, démouler sur une grille.

Montage et garniture:

Égoutter les cerises dans une passoire, conserver bien le jus.
Lorsque la présence d’alcool ne dérange pas, je mets moitié de cerises au naturel et moitié cerises au Kirsch.

Lorsque le gâteau est froid, le couper en 2 (horizontalement). Badigeonner les 2 faces tranchées avec du jus de cerise + un peu de kirsch (Facultatif) Bien imbiber le biscuit.
Si vous ne mettez pas d’alcool, vous pouvez enrichir le jus de cerise avec un peu de sirop de cerise pour renforcer le goût.

Monter la crème en chantilly. (La crème et les fouets doivent être bien froids)

Sur la face inférieure du biscuit, déjà imbibée de sirop, mettre une couche de crème chantilly (1 petit tiers), les cerises égouttées (En garder pour le décor).

Poser la deuxième moitié du gâteau dessus. Appuyer légèrement, que le tout adhère bien.

Recouvrir le gâteau sur toutes ces faces avec le reste de crème chantilly (1 gros tiers environ)

Recouvrir la crème de copeaux de chocolat ( Fait avec un économe)

Décorer avec le restant des cerises (Avec ou sans alcool)

Faire des décorations avec le restant de crème chantilly à l’aide d’une douille. 

Maintenir au frais jusqu’au service.
La déco demande encore un peu d'entrainement, mais cela n'a pas retenu les gourmands!

lundi 6 avril 2015

Potatoes.


Ou comment faire des pommes frites avec un minimum de matière grasse.

Pour 6 personnes:
1,5 kg de pommes de terre à chair ferme
1 c a s de mélange d'herbes de Provence
1 c a s de paprika doux
Poivre
3 c a s d'huile d'olive
Sel

Éplucher les pommes de terre, les rincer.

Les couper en grosse frites et les essuyer dans un torchon sec.

Dans un saladier mélanger l'huile, les herbes, le paprika et un peu de poivre.

Ajouter les pommes de terre et bien mélanger pour qu’elles s’imprègnent du mélange aromatisé.

Répartir sur la lèche frite sans les faire chevauchées et mettre au four pour 30 minutes à 210°c. (Surveiller en fin de cuisson)

Saler juste avant de servir.
Avec une viande grillée, une salade.

Les convives n'en n'ont pas laissé une!

dimanche 5 avril 2015

LE TOMBEAU EST VIDE!


ÉVANGILE – Saint Jean 20 , 1 – 9

1Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau
de grand matin ; c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
2 Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
3 Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.

4 Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
5 En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
6 Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges posés à plat,
7 ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
8 C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
9 Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Ecriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.


Jour de joie, jour d'allégresse!


Seigneur, tu es vivant ! J’exalte de joie pour ta Résurrection ! Je te loue pour tes merveilles ! Par ta victoire et en m’unissant à toi, Christ crucifié et ressuscité, tu m’as libéré du péché et de la mort pour partager avec toi la vie éternelle.

Jésus, je crois que tu es vraiment ressuscité. Je désire cette vie éternelle, ta Vie.
J’ai confiance en toi, que tu m’accompagnes et me donnes la grâce pour vivre à ta suite. Je veux me remettre entre tes mains. Que je m’appuie plus sur toi, Dieu fidèle et vainqueur de la mort, que sur mes propres forces. Je veux t’aimer par-dessus tout en réponse à l’amour que tu as pour moi et que tu me démontres de multiples manières.

Tableau de Pierre et Jean courant au tombeau de Eugène Burnand (1898)

samedi 4 avril 2015

Homélie ancienne pour le Grand et Saint Samedi

 


« Éveille-toi, ô toi qui dors »



Que se passe-t-il ? Aujourd'hui, grand silence sur la terre ; grand silence et ensuite solitude parce que le Roi sommeille. La terre a tremblé et elle s'est apaisée, parce que Dieu s'est endormi dans la chair et il a éveillé ceux qui dorment depuis les origines. Dieu est mort dans la chair et le séjour des morts s'est mis à trembler.


C'est le premier homme qu'il va chercher, comme la brebis perdue. Il veut aussi visiter ceux qui demeurent dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort. Oui. c'est vers Adam captif, en même temps que vers Ève, captive elle aussi, que Dieu se dirige, et son Fils avec lui, pour les délivrer de leurs douleurs.


Le Seigneur s'est avancé vers eux, muni de la croix, l'arme de sa victoire. Lorsqu'il le vit, Adam, le premier homme, se frappant la poitrine dans sa stupeur, s'écria vers tous les autres : « Mon Seigneur avec nous tous ! » Et le Christ répondit à Adam : « Et avec ton esprit ». Il le prend par la main et le relève en disant :
Éveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et le Christ t'illuminera.



« C'est moi ton Dieu, qui, pour toi, suis devenu ton fils ; c'est moi qui, pour toi et pour tes descendants, te parle maintenant et qui, par ma puissance, ordonne à ceux qui sont dans les chaînes : Sortez. À ceux qui sont dans les ténèbres : Soyez illuminés. À  ceux qui sont endormis : Relevez-vous.


« Je te l'ordonne : Éveille-toi, ô toi qui dors, je ne t'ai pas créé pour que tu demeures captif du séjour des morts. Relève-toi d'entre les morts : moi, je suis la vie des morts. Lève-toi, œuvre de mes mains ; lève-toi, mon semblable qui as été créé à mon image. Éveille-toi, sortons d'ici. Car tu es en moi, et moi en toi, nous sommes une seule personne indivisible.


« C'est pour toi que moi, ton Dieu, je suis devenu ton fils ; c’est pour toi que moi, le Maître, j'ai pris ta forme d'esclave ; c'est pour toi que moi, qui domine les cieux, je suis venu sur la terre et au-dessous de la terre ; c'est pour toi, l'homme, que je suis devenu comme un homme abandonné, libre entre les morts ; c'est pour toi, qui es sorti du jardin, que j'ai été livré aux Juifs dans un jardin et que j'ai été crucifié dans un jardin.

Fra Angélico (le Christ aux outrages)

« Vois les crachats sur mon visage ; c'est pour toi que je les ai subis afin de te ramener à ton premier souffle de vie. Vois les soufflets sur mes joues : je les ai subis pour rétablir ta forme défigurée afin de la restaurer à mon image.


« Vois la flagellation sur mon dos, que j'ai subie pour éloigner le fardeau de tes péchés qui pesait sur ton dos. Vois mes mains solidement clouées au bois, à cause de toi qui as péché en tendant la main vers le bois.


« Je me suis endormi sur la croix, et la lance a pénétré dans mon côté, à cause de toi qui t'es endormi dans le paradis et, de ton côté, tu as donné naissance à Ève. Mon côté a guéri la douleur de ton côté ; mon sommeil va te tirer du sommeil des enfers. Ma lance a arrêté la lance qui se tournait vers toi.


« Lève-toi, partons d'ici. L'ennemi t'a fait sortir de la terre du paradis ; moi je ne t'installerai plus dans le paradis, mais sur un trône céleste. Je t'ai écarté de l'arbre symbolique de la vie ; mais voici que moi, qui suis la vie, je ne fais qu'un avec toi. J'ai posté les chérubins pour qu'ils te gardent comme un serviteur ; je fais maintenant que les chérubins t'adorent comme un Dieu.

« Le trône des chérubins est préparé, les porteurs sont alertés, le lit nuptial est dressé, les aliments sont apprêtés, les tentes et les demeures éternelles le sont aussi. Les trésors du bonheur sont ouverts et le royaume des cieux est prêt de toute éternité. »


vendredi 3 avril 2015

Voici l’Homme!


Jésus Christ, roi blessé
Dieu couronné de nos épines
Ô Seigneur, prends pitié
Que ton pardon nous illumine.


L’homme, voici l’homme
Jamais homme n’a parlé comme cet homme.
Roi de silence, Roi qui se tait devant l’offense
Roi de patience et de beauté.


L’homme, voici l’homme
Jamais homme ne fut vrai comme cet homme.
Roi de lumière, Roi humilié dans la poussière
Roi de prière et de clarté.


L’homme, voici l’homme
Jamais homme n’a aimé comme cet homme.
Roi de largesse, Roi qui console nos détresses
Roi de tendresse en nos duretés.


Jésus Christ, roi blessé
Dieu couronné de nos épines
Ô Seigneur, prends pitié
Que ton pardon nous illumine.


Texte de Raoul Murtin
Photos et sculptures de Maria de Faykod. Chemin de Croix des malades. Lourdes.


Le Vendredi Saint, les chrétiens commémorent l’arrestation, le procès et la mort de Jésus sur la croix. L’office du Vendredi Saint comporte le récit de la Passion et la vénération de la croix. Le chemin de croix n’est pas un office liturgique mais un exercice de piété.


Pour retrouver l'ensemble du chemin de Croix de Maria de Faykod, voici une superbe vidéo à contempler: ICI



Institution de l’Eucharistie.



Voici le Corps et le Sang du Seigneur, 
la coupe du Salut et le pain de la Vie. 
Dieu immortel se donne en nourriture 
pour que nous ayons la Vie éternelle.






Au moment de passer vers son Père,
le Seigneur prit du pain et du vin,
pour que soit accompli le mystère
qui apaise à jamais notre faim.


Dieu se livre lui-même en partage,
par amour pour son peuple affamé.
Il nous comble de son héritage
afin que nous soyons rassasiés.


C'est la foi qui nous fait reconnaître,
dans ce pain et ce vin consacrés,
la présence de Dieu notre Maître,
le Seigneur Jésus ressuscité.


Que nos langues sans cesse proclament,
la merveille que Dieu fait pour nous.
Aujourd'hui, Il allume une flamme,
afin que nous l'aimions jusqu'au bout.


 
Le Jeudi Saint, l'Eglise célèbre la messe en mémoire de la Cène du Seigneur:
Institution, par le Christ, de l'Eucharistie et du sacerdoce (prêtres). 

Par l'eucharistie, sous la forme du pain et du vin consacrés, le Christ offre son corps et son sang pour le Salut du monde. Dans beaucoup d'églises, on procède au rite du lavement des pieds rappelant le geste de Jésus vis-à-vis de ses apôtres. Le prêtre s'agenouille et lave les pieds de douze fidèles. Dans ce cadre, à cette heure, ce geste dit mieux qu'un long discours que le sacerdoce est un service.