Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

jeudi 31 juillet 2014

Mousse de courgettes au basilic.




Voici une bonne idée pour utiliser la courgette, en version froide.

500 g de courgettes
2 g d’agar-agar (soit une bonne c à c) + 30 gr d’eau
1 c. à soupe de pesto (maison ou en conserve)
150 g de ricotta (120 g+30 g)
1 c. à café de crème liquide
feuilles de basilic
sel, poivre, ou une pointe de piment d'Espelette.
500 g d’eau pour la cuisson vapeur.
Laver et équeuter les courgettes.

Les couper en dés sans peler (ou une tranche sur deux) 
Les mettre dans le panier et dans le bol du TM.
Les  cuire 15 mn/°Varoma/Vit1.



A la fin de la cuisson, les égoutter en appuyant avec le dos d’une cuillère. Si elles ne vous paraissent pas très cuites, c’est normal.

Vider les courgettes dans le bol du TM. Mixer 15 sec/Vit6.

Dans une tasse délayer l’agar-agar avec les 30 g d’eau.

Ajouter à la purée de courgettes, cuire 4mn/90°/Vit4



Ajouter 120 g de ricotta (sur les 150)  et 1 grosse c. à soupe de pesto,  saler légèrement, mélanger 15 sec/Vit5
Puis verser dans 4 ou 5 récipients individuels.

Laisser refroidir à température ambiante.

Filmer et placer au réfrigérateur pendant au moins 4h.

Avant le service, préparer la crème ricotta en battant la ricotta restante avec la crème liquide, un peu de sel et  poivre du moulin . 
Décorer les mousses de courgette avec un peu de crème (à la poche à douille) et quelques feuilles de basilic frais. Servir sans attendre.


Variantes : la version « carotte » est parfaite lorsque les courgettes ne sont pas de saison. Il faut simplement penser à cuire les carottes 10 mn de plus que les courgettes. On pourra alors remplacer le pesto « verde » par du pesto « rosso » (à base de tomates séchées).

mercredi 30 juillet 2014

Confiture de rhubarbe agenaise.


Sur une tranche de brioche grillée! Hum, de quoi oublier la pluie!

Pour 3 petits pots de 250 ml ou 2 grands pots de 340 ml


400 g de tiges de rhubarbe (la feuille c'est pour la photo!) 


100 g de pruneaux (10)

350 g de sucre blond spécial confiture
ou sucre cristallisé  + 3 g d'agar-agar
100 g de chair d'orange et quelques zestes (facultatif) remplacés par 1 c à s de marmelade d'orange amère.


Stérilisez les pots : A l'eau bouillante ou au four à 100° C pendant 10 minutes. 

Éplucher la rhubarbe et la couper en petits morceaux et le sucre.

Les placer dans le bol du Thermomix 

Laisser macérer 30 minutes.

Ajoutez les pruneaux, l'orange pelée à vif (sans la peau blanche) ou la marmelade et l’agar-agar.  .

Mixez 5 secondes/vitesse 4.

Programmer 16 minutes/100°/vitesse 2 en remplaçant le gobelet par le panier cuisson sur le couvercle.
.
Répartissez la confiture dans les pots au maximum pour un minimum d'air. Fermez aussitôt avec le couvercle.

mardi 29 juillet 2014

Avec les Chrétiens d’Irak...

Pour faire suite à mon article de dimanche, je vous partage cet article de la revue Famille Chrétienne. Grâce aux informations données par le Père Anis Hanna, voici une bonne synthèse de ce qui se passe en Irak en ce moment.

-"En contact régulier avec des chrétiens irakiens, le Père Anis Hanna, dominicain à Lyon, évoque la détérioration progressive des conditions de vie dans la province de Mossoul et les nouvelles menaces des islamistes.
Lundi 28 juillet 2014 c’est l’Aïd el-fitr (fête de la rupture du jeûne), la fin du Ramadan. Ce n’est pas une grande joie pour les habitants de Mossoul car les nouvelles lois de l’État islamique seront appliquées et sans que le peuple puisse donner son avis.
 
Des familles musulmanes quittent régulièrement la ville de Mossoul. Ces gens racontent ce qui se passe sur place. Un avocat qui s’occupait des propriétés immobilières des archevêchés de Mossoul n’a pas caché sa peur personnelle. Il raconte le drame que vivent les habitants de Mossoul, surtout les modestes gens, les modérés, les intellectuels, avocats, médecins, lettrés, professeurs, etc. 
 
Actuellement, les musulmans de Mossoul sont tous de confession sunnite car les chiites ont pris la fuite de peur d’être massacrés par l’EIIL (l’État islamique en Irak et au Levant). Les chrétiens ont été dépouillés et expulsés. Tous les habitants de Mossoul ont été informés des nouvelles lois et de toutes les informations provenant du quartier général de l’EIIL à partir des mosquées, lieux privilégiés que l’État islamique possède.
 
Parmi les nouvelles lois, les hommes et les femmes seront interdits de s’habiller à l’occidentale. Les pantalons sont interdits et toute mode occidentale proscrite.
Les hommes s’habilleront à la manière afghane, d’une sorte de chemise longue jusqu’aux genoux et d’un sarwal (ou sarouel, sorte de pyjama). Ils devront se laisser pousser la barbe et se raser la tête et les moustaches.


Les arts interdits, la charia appliquée.
 
Quant aux femmes qui n’ont plus le droit de travailler à l’extérieur de leur maison, elles doivent être voilées de la tête aux pieds. Et si jamais une femme désire sortir de chez elle, un homme de sa famille doit l’accompagner, sinon elle n’a pas le droit d’être dehors.
 
Les débits de boissons alcoolisées, les salons de coiffure, de beauté, les magasins de produits de beauté sont désormais interdits. La télévision ne peut plus diffuser ni programmes culturels, ni comédies. Ainsi, pas de chaînes télévisées, pas de chanson ni de musique, pas de théâtre, pas d’artistes, ni de poètes. Bref, tout art est interdit. Un de mes amis de faculté, Wathiq, a été mis à mort avec d’autres personnes parce qu’ils travaillaient pour une chaîne de télévision à Mossoul.
 
En outre, l’État islamique a aboli le système judiciaire de la ville. C’est la loi de la charia. Pire encore : les mariages forcés. Les jihadistes de l’État islamique obligent les habitants de Mossoul à leur offrir leurs jeunes filles. Les parents doivent obéir sans poser de question, et les jeunes filles ne doivent absolument pas donner leur avis.
 
Les habitants de Mossoul qui avaient accueilli les jihadistes de l’État islamique au début de juin dernier se mordent maintenant les lèvres regrettant cette nouvelle situation imposée par ces combattants de l’islam sunnite dont beaucoup sont des mercenaires étrangers au pays. Ce n’est en vérité qu’un autre visage d’Al-Qaïda.
 
Démolition totale des lieux de cultes à Mossoul.
Après avoir détruit la statue de la Très Sainte Vierge Marie qui surplombait l’évêché des chaldéens, les terroristes de l’État islamique ont incendié l’archevêché des syriaques catholiques avec tout ce qu’il contenait. Ils ont mis la main sur la très belle église Saint-Ephrem des syriaques orthodoxes et l’ont convertie en mosquée, après l’avoir profanée et dépouillée de tous les objets sacrés. Ils ont pris le monastère des saints martyrs Bihnam et Sarah, et chassé les moines qui y vivaient. Ces derniers sont sortis seulement avec leurs vêtements. Le couvent Saint-Georges (Mar Guéwargues) au nord de Mossoul a été pris par les terroristes. On croit que ce couvent chaldéen sera détruit lui aussi.
Tout le monde vit avec la peur au ventre.

Mais les terroristes ne s’arrêtent pas là. Ils détruisent aussi les mosquées chiites. Trois d’entre elles ont été dynamitées. Et ce qui est très étrange aux yeux des habitants sunnites de Mossoul, c’est de voir leurs propres lieux de culte sunnite, eux aussi, démolis. La mosquée de Nabi Yonis (une ancienne église), celle de Nabi Girgis, celle de Nabi Chit, celle de l’imam Salih, celle de l’Imam Aoun Elddin et d’autres…
 
D’autres villes et villages chrétiens sur la liste des islamistes.
L’État islamique propage des informations selon lesquelles le premier jour de la fête d’el-fitr, le 28 juillet 2014, sera celui de la conquête des villes et des villages chrétiens de la plaine de Mossoul. Parmi ces villes et villages, il y a Qaracoche (45 000 mille habitants), Barttillah (entre 20 000 et 30 000 mille habitants), Karemlesse (5 000 habitants), Telkeff (30 000 habitants), Tellesqif (8 000 habitants), Batnayia (5 000 habitants), Alqoch et d’autres villes importantes.
 
Évidemment la peur et la panique dominent toutes ces villes. Les habitants ont quitté leurs maisons pour trouver provisoirement refuge au Kurdistan. L’archevêque des syriaques catholiques, résidant à Qaracoche, a informé les habitants de la ville par un communiqué. Il encourage ses fidèles à rester dans la ville pour être unis dans la force et dans l’espérance. Il dénonce toute propagation de fausses informations visant à détruire le moral des habitants de Qaracoche. Il exprime sa reconnaissance à l’égard des troupes militaires du Kurdistan qui sont venues protéger la plaine de l’ennemi. Il regrette beaucoup le départ et la fuite des habitants de sa ville. Mais il a laissé le choix et la liberté à ceux qui veulent partir ou même émigrer.
 
La situation est très tendue. Personne ne sait ce qui se passera demain ou après-demain. Tout le monde vit avec la peur au ventre. Les habitants de Qaracoche ont en mémoire les pluies de mortiers tombées sur leur ville, la guerre menée par l’État islamique contre leur ville il y a un mois, les humiliations subies par les familles chrétiennes de Mossoul, leur dépouillement total, et leur perte matérielle."
 
Le Père Anis Hanna.



lundi 28 juillet 2014

Tarte abricots-pistaches.



Voici une tarte du livre "Les folles tartes" de Christophe Felder, très largement interprétée (qu’il me pardonne). Je n’avais pas de pâte à pistache et que 60 g de pistaches en tout et pour tout. Comme quoi, on peut faire simple et se régaler aussi.

Voici ma version adaptée au Momo, bien sur!

Ingrédients
Pâte brisée Ici (rajouter 2 c à s de sucre semoule)
Ou pâte sablée Ici

Pour la crème d'amande :
50 grammes de beurre
50 grammes de sucre semoule
1 œuf
20 grammes de poudre d'amandes
30 grammes de pistaches émondées
1 cuillère à café de kirsch

Pour la garniture:
750 grammes d'abricots frais pas trop murs, lavés et coupés en 4
30 grammes de pistaches hachées
25 grammes de sucre glace

Préchauffer le four à 180°

Mettre les 30 g de pistache émondées dans le bol du TM, donner quelques pulsions en position Turbo.
Réserver.

Dans le bol (inutile de rincer)  mettre le beurre, le sucre semoule et l’œuf entier mélanger: 15s/Vit4

Verser ensuite la poudre d'amandes, les pistaches mixées  et le kirsch.
Mélanger 10s/Vit3.

Disposer cette crème sur le fond de tarte.

Pour la finition :
Concasser le reste des pistaches dans le bol: 2 pulsions/Turbo.

Disposez vos abricots sur la crème d'amandes.

Mettre au four  pendant 35/40 minutes environ.

Une fois la tarte refroidie, la démouler. Juste avant le service, disposer les pistaches concassées et le sucre glace.

Remarques:
Si vous n’avez pas de pistaches, faites la crème avec la poudre amande (50 g) et des amandes effilées légèrement grillées pour le décor. Aromatiser la crème avec 3 cuillères à soupe d 'eau de fleur d'oranger à la place du kirsch.

Pâte sablée.

J’ai plusieurs variantes de pâte sablée, mais c’est finalement celle-ci que je fais le plus souvent.

Pour un moule de 28/30 cm.

250 g de farine type 55
125 g de beurre  mou en morceaux
50 g de sucre en poudre
1 sachet de sucre vanillé
75 g de lait
2 jaunes d’œufs moyen
1 pincée de sel (pas mis car j’utilise du beurre demi sel)

Mettre tous les ingrédients dans le bol et mixer 10 s/Vit 4


Sortir la pâte du bol (elle a un aspect “sablé”) et la mettre en boule sans la malaxer.

Mettre la pâte dans un moule et l’abaisser avec la paume de la main, en “poussant” la pâte vers les bords.



Réserver au frais 30 min en fonction de l’épaisseur de la pâte.

Si vous avez un peu plus de pâte, faites des petits biscuits sablés en découpant le restant avec un emporte pièce.

dimanche 27 juillet 2014

En communion avec nos frères chrétiens d’Irak.


Nos frères chrétiens d’Irak, descendants directs des assyro-chaldéens, présents sur cette terre depuis 2000 ans, ont eu le choix entre la mort et l'exil, suite à l'ultimatum des fanatiques de l'EEIL. (Ultimatum qui a expiré ce 19 juillet 2014) *
l'EEIL ou État islamique en Irak et au Levant (EIIL)

Ces fanatiques ont commencé par marquer toutes les maisons des chrétiens d’un ن, souvent inscrit dans un cercle. (Photo ci-dessus)
Ce symbole est en fait une lettre de l’alphabet arabe, le « noun », qui correspond au N dans l’alphabet latin, un N pour Nasrani (nazaréen), terme  parfois péjoratif désignant les "adepte du Nazaréen", les chrétiens.


Ils ont également enlevé la croix de la cathédrale de Saint Ephrem. De source sûre nous savons que la destruction de bâtiments : évêché, églises, bibliothèques, est effective, ainsi que des pillages. Encouragé peut-être par ce verset du Coran? (33:27) : "Dieu vous a fait ainsi hériter de leur pays, de leurs demeures, de leurs richesses et d’une terre que vos pieds n’avaient jamais foulée. La puissance de Dieu n’a point de limite." Ce verset pourrait être interprété comme une licence à voler les biens des vaincus, des "mécréants".

Par milliers, ils ont du quitter leurs maisons, leurs travail, prendre la route de l’exil. Ces familles en quittant la ville ont été dépouillées de tout ce qu’elles tentaient d’emmener.

Nous savons aussi que cette même menace pèse sur d’autres minorités musulmanes (chiites, soufis et yézidis.) qui ne confessent pas un islam  sunnite et radical.

Aujourd’hui dans de nombreuses paroisses de France et notamment à Notre Dame de Paris à partir de 17h nous prions pour nos frères et sœurs d’Irak, mais aussi de Syrie et de manière plus large pour tous les chrétiens persécutés.

Que nos souffrances quotidiennes, petites ou grandes, offertes avec amour à Notre Seigneur, puissent apporter par la communions des saints, du réconfort et du soutien à nos frères et sœurs si durement touchés. 

Et même si nos gouvernants sont carrément frileux dans leurs prises de positions, à titre personnel, individuel, nous ne les oublions pas!

Aujourd’hui et tant que durera cette iniquité, nous devenons tous des chrétiens d’Irak! 
D'autres  infos ICI



*Voici le décret :
-"Nous avons informé les dirigeants des chrétiens de venir découvrir leur statut sous le régime de l’état du califat dans la province de Ninive. Ils ne se sont pas présentés au rendez-vous fixé. Nous avions prévu les trois choix suivants:
1- devenir musulman
2- accepter le statut des dimmi (payer une taxe exorbitante pour être toléré!)
3- en cas de refus du premier et le deuxième choix, ils seront exterminés par l’épée.
Le prince des croyants, le calife Ibrahim, a généreusement laissé aux chrétiens la possibilité de s’exiler par eux-mêmes à l’extérieur des frontières de l’État islamique Cela doit être fait avant le dernier délai qui est prévu pour le samedi 19 juillet à midi. Après ce délai, il n’y aura que l’épée."

lundi 21 juillet 2014

Clafoutis salé aux tomates cerise et chèvre cendré.





Pour oublier la pluie!
Encore une bonne recette piochée sur le blog “Un dimanche de soleil”

Pour 4 personnes en entrée ou pour 2 personnes en plats.
 
200 g de chèvre cendré (type Sainte-Maure par exemple) encore un peu moelleux
10 cl de lait frais entier
10 cl de crème fleurette
2 œufs entiers (120 g)
20 g de parmesan ou de grana râpé
une pincée d'herbes de Provence
1 quinzaine de tomates cerise
sel et poivre.

Préchauffer le four à 200°C.

Dans le bol du TM mettre:
le lait, la crème, les herbes, le parmesan les œufs, le sel et le poivre.  Mixer 10 sec/Vit5

Ajouter le chèvre coupé en petits dés, mélanger 10/Vit4

Verser la préparation dans des ramequins en ayant soin de bien répartir le chèvre. Poser dessus les tomates cerise entières lavées et séchées.

Enfourner pendant 10 à 20 min (selon la dimension des récipients) jusqu'à ce que la surface gonfle, dore, tout en restant moelleuse (le clafoutis se dégonflera un peu en refroidissant, c'est normal).


Servir presque chaud ou tiède avec une salade verte ou de tomates.

Un délice!









dimanche 20 juillet 2014

Toi qui est bon!

PSAUME – 85 ( 86 ) 5-6, 9-10, 15-16a


Toi qui es bon et qui pardonnes,
plein d’amour pour ceux qui t’appellent,
écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.


Toutes les nations que tu as faites
viendront se prosterner devant toi,
car tu es grand et tu fais des merveilles,
toi Dieu, le seul.


Toi, Seigneur, Dieu de tendresse et de pitié,
lent à la colère, plein d’amour et de vérité,
regarde vers moi,
prends pitié de moi.




Dans la prière, nous sommes devant ‘'Quelqu'un‘' qui nous regarde, nous écoute, nous aime.

- « Je t'appelle, écoute ma prière. » Chacun de nous à ses pauvretés, ses détresses. Dieu nous invite à les transformer en Lui.
- « Toutes les nations viendront se prosterner devant toi. » La prière la plus personnelle, individuelle ne peut exclure la dimension plus large. Même quand je suis seule, retirée dans ma chambre, « toutes les nations » de la planète sont là, avec moi, devant TOI !
- « Regarde vers moi, prends pitié de moi. » N'attends pas que je me tourne vers toi, je n'en ai pas la force. Mais Toi, regarde moi, avec ton visage. Regarde Père à l'intérieur de moi, ton enfant.

Bon dimanche à tous! 


lundi 14 juillet 2014

Cake romanesco au jambon.


Comme le soleil semble nous avoir abandonné pour briller sous d'autres cieux, je vous propose de mettre un peu de gaité et de douceur dans vos assiettes avec ce cake aux légumes.
Si vous remplacez le choux romanesco par du brocolis (5-6 bouquets) vous aurez aussi un bel aspect visuel.

150 g de jambon blanc en cubes
8-10 "florettes" de choux romanesco surgelés 
1 oignon
100 g de comté râpé
100 g de lait
10 g d’huile
4 œufs
200 g de farine
1 sachet de levure
1/2 c à c de sel, poivre.

Préchauffer le four à 180°



Porter de l’eau salée à ébullition dans une grande casserole et plonger les florettes 8 minutes, selon la taille elles doivent rester un peu ferme.
Les égoutter. Idem si vous utilisez du chou frais.

Placer le comté coupé en gros morceaux dans le bol du Thermomix et mixer 10s/Vit6. Réserver.


Sans rincer le bol, mettre l’oignon épluché, hacher 3sec/Vit6

Ajouter les œufs, le lait, l’huile, le comté râpé, le sel, le poivre mélanger 10sec/Vit5.

Ajouter la farine, la levure, mélanger 10s/4.

Mettre les dés de jambon mélanger 5sec/Sens Inverse/Vit3

Beurrer et fariner le moule à cake. Verser la préparation. Enfoncer les florettes dans la pâte et enfourner 40/45 minutes.

Vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau qui doit ressortir sèche.
Laisser refroidir avant de démouler.

vendredi 11 juillet 2014

Pesto maison.

Un petit goût de sud...
Ma recette précédente vous parlait de pesto, en voici un maison que je fais souvent.

50 gr de parmesan coupé en morceaux
30 gr de pecorino coupé en morceaux (ou tout parmesan)
30 gr de pignons de pin
1 belle gousse d’ail
80 gr de feuilles de basilic, rincées, séchées
150 gr d’huile d’olive
1/2 c à c de sel.

Introduire le parmesan et le pecorino dans le bol, mixer 15 sec/Vit10. Débarrasser et réserver.

Placer les pignons de pin, la gousse d’ail, les feuilles de basilic et l’huile d’olive dans le bol, mixer 20 sec/Vit7.

Ajouter le sel et le fromage râpé, mixer 20 sec/Vit4.

Servir comme sauce, sur des toasts, des pâtes, du riz, sur des tomates en salade,  conserver dans un bocal.

Ce pesto se conserve environ 1 mois au réfrigérateur, à la condition de le recouvrir d’huile et de bien fermer le bocal.

lundi 7 juillet 2014

Risotto citron-basilic.




Beaucoup de succès ce risotto. Je l’ai accompagné d’aiguillettes de poulet marinées dans du citron.

1 oignon jaune moyen ou 2 échalotes
2 c a s d'huile d'olive
200 g de riz à risotto (type arborio)
100 g de vin blanc
1 cube de bouillon de légume délayé dans 500 g d'eau très chaude
poivre, 1/2 c à c de sel
Le jus et le zeste d’1 gros citron juteux ou 2 petits,non traités
100 g de crème liquide
1 c à s de pesto maison
Quelques feuilles de basilic
Parmesan

Éplucher l’oignon  et l’émincer 5sec/Vit 6

Mettre dans le bol 2  c à soupe d'huile d'olive et faire suer l'oignon, 
3 min/Vit1/100°.

Ajouter le riz et régler 5 min/Vit1/Sens Inverse/100°.

Verser: le jus et le zeste du citron, le vin blanc et le bouillon, programmer 
15 min/Vit1/Sens Inverse/100°

(Placer le panier vapeur sur le couvercle pour éviter les projetions éventuelles.)

Je vous conseille de programmer 13 min, la première fois que vous en faites et d'ajouter éventuellement quelques minutes au besoin car la durée de cuisson varie d'une qualité de riz  à une autre et un  risotto trop cuit donne de la bouillie. 

1 minute avant la fin de cuisson ajouter la crème, la c à s de pesto et les feuilles de basilic ciselées. 

Éventuellement pousser Vit 3 quelques secondes pour que tout soit bien mélangé.

Servir avec du parmesan.


Sans Thermomix:

Commencer par zester finement le citron.
 Éplucher l’oignon et l’émincer.
Dans une sauteuse faire revenir l’oignon dans un peu d'huile d'olive.
Verser le riz et mélanger jusqu'à ce qu'il commence à être translucide.
Arroser avec le vin blanc, tout en mélangeant laisser évaporer.
Faire de même avec le jus et le zeste des citron.
Terminer la cuisson en versant du bouillon progressivement, tout en mélangeant.
Ajouter la crème et le pesto, mélanger.
Servir avec du basilic frais ciselé et du parmesan.

samedi 5 juillet 2014

Pier Giorgio Frassati.

Je n’ai pas eu le temps hier de publier ce billet sur la vie de Pier Giorgio. Nous fêtions, avec toute l’Eglise,  l'anniversaire de sa naissance au ciel, à tout juste 24 ans.

Merci à toi Olivier, d’avoir attiré mon attention sur ce jeune saint d’aujourd’hui, riche d’une joyeuse et forte espérance. J’ai beaucoup aimé ce que j’ai lu sur lui. 

Vie courte mais intense que je vous laisse découvrir par ces quelques lignes.



 Pier Giorgio Frassati est né à Turin, en Italie, le 6 avril 1901. Son père, Alfredo, agnostique, sénateur puis ambassadeur en Allemagne, était le fondateur et le directeur du journal libéral « La Stampa ». 
Sa mère, Adélaïde Amétis, peintre à ses heures, était une femme ferme, au christianisme peu enclin à la ferveur.


Sa sœur Luciana a restitué sans complaisance le climat morose 
- et il en souffrait, comme beaucoup de jeunes aujourd’hui - 
des tristes réunions de famille de leur enfance piémontaise, entre un père conscient de son importance sociale, obstiné et autoritaire, dont l’athéisme corrosif l’empêchait de comprendre la foi ardente de son fils, et une mère qui n’aspirait qu’à une seule chose : se consacrer à la peinture qui la consolait de ses désillusions conjugales.


La mésentente chronique des parents, une vie faite d’interdits et d’isolement, l’agnosticisme du père et la foi imposée du côté maternel et réduite à l’observation scrupuleuse et formelle de quelques règles : rien vraiment ne prédisposait le jeune Pier Giorgio à devenir un garçon pieux et charitable. 
Le jeune garçon était davantage porté à la fantaisie qu’aux études, et son père ne cessait pas de le rabrouer. M. Frassati humiliait souvent Pier Giorgio de ses remarques désobligeantes, proférées sur un ton glacial et agressif.

L’enfant, l’adolescent puis le jeune homme ne s’en effarouchera jamais.
Simplement, il redoublera d’efforts. Tout en respectant toujours ses parents, même lorsque, au fil des ans, le ménage manifeste une mésentente conjugale de plus en plus grande.



Face à cette enfance austère et cette éducation à la dure, Pier Giorgio trouva un exutoire dans la montagne. « Verso l’alto ! » - vers les cimes ! 
Là, il se forgea une force de caractère exceptionnelle, une volonté ardente de se maîtriser et de se surmonter. Son amour de Dieu de son prochain grandit également en lui.

Tout jeune, son esprit était tourmenté par la misère qu’il rencontrait et contre laquelle il tentait de lutter.
Vers l’âge de 5 ans,  une jeune femme frappe à la porte, elle a sur son bras un enfant pieds nus ; Pier Giorgio enlève à l'instant ses chaussures et ses chaussettes, les lui donne, puis ferme la porte et disparaît pour que personne ne reconnaisse son geste.
Un peu plus tard, il brise sa tirelire pour donner aux pauvres ses maigres étrennes, récupère du papier argenté et des timbres pour les missionnaires. 
Alors qu’un pauvre ouvrier sonne à la porte de l’appartement bourgeois du sénateur piémontais, et que son père le met dehors parce qu’il sent l’alcool, Pier Giorgio, désespéré, se met à crier : « C’est peut-être Jésus qui nous l’envoie ! »

À l’école des Jésuites, il vivifia sa foi et fortifia son esprit de charité qu’il nourrissait de l’eucharistie quotidienne fréquentée avec ferveur.

Sa sœur a raconté que, à 16 ans, il s’endormait en priant et se levait tôt pour pouvoir prier. Prier était comme la respiration naturelle de ses journées. Il y trouvait l’antidote à l’atmosphère étouffante de sa famille, et le ressort de son action inlassable au service des pauvres, menée avec amour.

Dès 1918 - il a alors 17 ans -
Pier Giorgio s’investit dans les mouvements catholiques : les équipes Saint-Vincent-de-Paul puis la FUCI (Fédération des Universitaires de l’Action Catholique Italienne). Il y trouve "un réel terrain d’entraînement à la formation chrétienne et des secteurs propices à son apostolat", soulignera Jean-Paul II.
Pier Giorgio Frassati
 
Avec quelques amis, il fonde aussi la société des "Types Louches", dont le mot d’ordre est la convivialité. Fous rires et canulars téléphoniques émaillent les relations de cette joyeuse bande d’amis, bien décidée en outre à venir en aide aux personnes démunies du Turin ouvrier. 

Le jeune homme s’y déplace muni d’un carnet dans lequel il consigne le nom de ses "conquêtes" : des personnes dans le besoin, rencontrées ici ou là. Avec mention de ce en quoi il peut leur venir en aide.

Il se démène alors pour obtenir un lit d’hôpital, une place à l’école ou un logement… Une cascade de démarches à insérer dans l’emploi du temps du jeune étudiant ! Autant de pourparlers avec les autres membres des équipes pour bénéficier de l’argent nécessaire. Le moindre de ses revenus personnels servant illico ses œuvres. Jusqu’au prix des transports en commun qu’il économise pour récolter quelques sous. Il conserve également livres et vieux journaux, fait de multiples quêtes, allant de porte en porte. Le très pragmatique et très enjoué Pier Giorgio parvient ainsi à sortir une multitude de familles et de personnes seules de leur embarras financiers. 
Il devient au passage le compagnon de jeux des enfants, le confident des parents, offrant sa présence sympathique et ses paroles réconfortantes.

Paroles d’encouragements, paroles de confiance. Le jeune bienfaiteur incite encore et toujours à prier.

Pier Giorgo dans le bureau de son père.

En septembre 1921, Pier Giorgio, qui vient d'avoir 20 ans, participe au premier congrès de la Jeunesse catholique italienne, à Rome. Le congrès a l'autorisation de célébrer la messe dans le Colisée le 4 septembre, mais lors de l'arrivée des fidèles au matin, l'autorisation est reportée et les congressistes sont accueillis par la police. Alors qu'ils essaient de déposer une gerbe devant la tombe du Soldat inconnu, la manifestation est interdite par les autorités. 
La police exige que tous les drapeaux soient retirés, mais Pier Giorgio défend celui du Cercle Cesare Balbo. Il finit par être arrêté avec ses camarades et emprisonné. Au cours d'un interrogatoire musclé, les policiers apprennent qu'il est le fils de Alfredo Frassati devenu ambassadeur d'Italie à Berlin. Ils lui présentent leurs excuses et veulent le remettre en liberté mais Pier Giorgio refuse de sortir de prison sans ses camarades, et tous les détenus sont relâchés.

4 années plus tard, soudainement, Pier Giorgio contracte, auprès d’une famille pauvre, une poliomyélite foudroyante qui l’emportera en six jours. On ne décèle pas immédiatement la cause de son mal. Et, tandis que sa grand-mère agonise dans la chambre à côté, on lui reproche son flegme. Traîner au lit alors que son aïeule est mourante ! A 24 ans (en 1925), son témoignage de vie prend toute sa mesure dans ces jours d’épreuve.


Tandis qu’il souffre terriblement, il pense encore à la promesse faite à une personne dans le besoin. Péniblement, il écrit un mot pour que l’argent nécessaire lui parvienne.

Alors, le jour de son enterrement, une foule innombrable de pauvres, d’inconnus en larmes, ceux pour lesquels il s’était tant démené, manifeste la grandeur de Pier Giorgio.


Son rayonnement humble, fervent et joyeux fut tel que sa renommée se répandit en Italie comme une traînée de poudre. On ouvrit très vite son procès de béatification. En 1981 sa dépouille fut reconnue intacte. Il fut béatifié le 20 mai 1990 place Saint-Pierre par Jean-Paul II, qui avait confié à sa garde les JMJ successives. Pour le centenaire de sa naissance, le pape renouvela avec insistance son invitation aux jeunes à se confier à lui pour accomplir leur mission d’évangélisation :  

« Il proclame par son exemple qu’elle est “bienheureuse” la vie conduite dans l’Esprit du Christ, l’Esprit des Béatitudes ; et que seul celui qui devient homme des béatitudes réussit à communiquer à ses frères l’amour et la paix. Il répète qu’il vaut vraiment la peine de tout sacrifier pour servir le Seigneur ; il témoigne que la sainteté est possible pour tous et que seule la révolution de la Charité peut allumer dans le cœur des hommes l’espérance d’un monde meilleur. »

« Son existence de jeune “normal” montre que l’on peut être un saint en vivant intensément l’amitié, l’étude, le sport, le service aux pauvres, dans une relation constante à Dieu. » Jean-Paul II
Le corps de Pier Giorgio repose à la cathédrale de Turin.


Quelques paroles fortes de Pier Giorgio:

« Autour des malades, autour des malheureux, je vois une lumière que nous n’avons pas » .
« Jésus me rend visite chaque jour par la communion, et moi je la Lui rends modestement en visitant ses pauvres ».
« A nous , il n’est pas permis de vivoter ; vivre est notre devoir ! Trêve donc à toute mélancolie ! » 
« Un catholique ne saurait manquer de gaîté ; la tristesse doit être bannie des cœurs catholiques ; la douleur n’est pas la tristesse, qui est une maladie, la pire de toutes ».
« Le jour de ma mort sera le plus beau jour de ma vie ».

 
Bibliographie :
CLAUDE Robert (s.j.), Pier Giorgio Frassati, jeune témoin pour aujourd’hui, Éd. Anne Sigier, Québec, 2002.
FRASSATI Luciana, Pier Giorgio Frassati, les jours de sa vie, Éd. Le sarment Fayard, 1975.
RONDEAU A-S, DE GUIBERT F-X, Pier Giorgio Frassati, l’homme aux huit béatitudes, Paris, 2004.



vendredi 4 juillet 2014

Coup de gueule (bis) du Père Daniel-Ange…

 
Le père Daniel-Ange, prêtre catholique, fondateur de Jeunesse-Lumière, professeur réputé de théologie, et déjà auteur l’année dernière d’un formidable « coup de gueule » au sujet de la théorie du genre, vient de publier une tribune adressée aux évêques de France. 


Ce texte mérite d’être lu attentivement. Vous le partager me permet de le conserver. (Les images n'engagent que moi.)

Le voici en intégralité:

Nous, pasteurs, prêtres, évêques, petits bergers d’un peuple confié à nos cœurs de pères, serons-nous interpellés par les questions que nous pose paisiblement et non sans humour, cette nouvelle génération baptismale ?

Étrange : Vous ne cessez de pousser vos fidèles à s’engager résolument en politique, à être actifs dans la société, à s’immerger dans les combats du monde, à s’investir dans la construction d’un monde plus juste et fraternel, à se responsabiliser dans l’actualité [1].

Et voici des jeunes adultes par centaines de mille, prenant à bras le corps les conséquences d’un projet prométhéen de révolutionner l’humanité, allant jusqu’à se présenter aux élections secouant le monde politique. Et devant une réponse aussi massive à vos appels, vous n’en exulteriez pas de reconnaissance ?

Vous ne cessez de lancer des appels — parfois désespérés — aux jeunes, à leur créativité, générosité, dévouement.


Et voilà des jeunes par milliers se donnant sans compter, se dévouant jour et nuit, ne calculant ni leur temps, ni leurs forces, ni leurs sous [2]. Et vous feriez la fine bouche ? 
« Ah ! mais ce n’est pas à ce genre de jeunes et d’actions que nous pensions. »

Vous ne cessez d’appeler à évangéliser tous azimuts, de crier l’Évangile par la parole et par l’action.

Et voici la plus fantastique des évangélisations. L’Évangile de la vie, de l’amour, de la famille, et de leur indicible beauté, clamé à tout vent, répercuté dans les grands médias, posant la question à une multitude. Et vous vous posez toutes sortes de questions sur leurs motivations, leur financement, leurs intentions…

Vous ne cessez de nous pousser à sortir de nos chapelles et cocons douillets, pour partir vers les banlieues de l’Église.


Et voici un gigantesque courant débordant de loin l’Église, mobilisant des gens qui ne mettent jamais les pieds dans une église et, à travers les mass-média, réveillant le simple bon sens humain d’une multitude de non-croyants. Et au lieu d’en exulter, vous semblez vous inquiéter de ces débordements incontrôlables.

Vous nous exhortez inlassablement à nous ouvrir aux pauvres, marginaux, faibles, vulnérables.


Et voici tout un peuple qui a compris que les plus pauvres, faibles, vulnérables, sont les tout-petits à qui la vie est arrachée, les enfants qu’on déstabilise et scandalise en les a- ou dé-sexualisant. Et qui sont prêts à se battre pour les protéger, les sauver.

Et vos cœurs paternels n’en seraient pas émus ?

Vous nous exhortez à nous insurger contre la violence, la torture, l’injustice, l’intolérance.


Et voilà tout un peuple qui se lève pour défendre l’enfant contre des adoptions dé-structurantes, des éducations sexuelles violant leur innocence, des théories falsifiant leur intelligence, des adultes abusant de leur confiance, brisant leur bon sens, torturant leur conscience.

Et aussi, pour sauver tant de petits de la première des tortures, des injustices, exclusions et des violences : la pré-natale.

Comment n’en bondissez-vous pas de fierté ?


Vous ne cessez de nous ouvrir à l’œcuménisme, au dialogue interreligieux.


Et voici des baptisés, orthodoxes, protestants, évangéliques, anglicans, et catholiques se serrant les coudes, en une formidable fraternité dans les mêmes comités, groupes, réseaux et jusque sur places et boulevards. Et de plus, des juifs, des musulmans, qui s’y joignent en nombre. Tous soudés pour une même et unique cause.

Et vous semblez indifférents !

Vous nous incitez à respecter les sciences humaines, à nous en inspirer. Et voici nos psys, scientifiques, médecins, de tous bords, de tous pays qui s’érigent contre une opération de sabotage de l’humanité en tant que telle et qui courageusement se mouillent pour soutenir un même combat pour la Vie !

Comme vous devriez en être heureux !

Vous nous encouragez à nous investir dans le social. Mais nous vous posons la question : qu’y a-t-il de plus social que de préserver la société en tant que telle de la désespérance meurtrière, engendrée par les attaques incessantes contre la vie, minant de l’intérieur le sens même de l’existence ?


A quoi cela sert-il de travailler à la promotion matérielle d’une société, si l’on y encourage le suicide jusqu’à l’assister, même pour les enfants ?

A quoi cela rime-t-il d’œuvrer à la paix entre les peuples, si dans ces mêmes peuples, on laisse faire la première des guerres, celle des plus forts contre les plus sans-défense, les plus innocents qui soient ? Pourquoi supprimer la peine de mort et l’introduire dans nos hôpitaux et maisons de retraite ? Pourquoi donc se dévouer et pacifier une société, si tout est fait pour engendrer des psycho-pathologies sociales, une société d’une violence inouïe, parce qu’on aura détruit systématiquement depuis l’enfance, tous ses repères et balises ? Parce que les enfants qu’on pervertit aujourd’hui seront les dépravés de demain qui n’auront d’autres cris pour dire qu’ils existent, que la violence.

Et vous n’en seriez pas débordants de reconnaissance au Seigneur ?

Vous nous suppliez de soutenir massivement l’Union européenne.


Et voilà tout un peuple qui justement, veut sauver l’Europe de cette idéologie libertaire et liberticide qui est la destruction par déstructuration systématique des valeurs même qui l’ont fait exister. Qui veut lui rendre ces racines chrétiennes sans lesquelles elle n’existerait même pas. Qui veut lui insuffler un idéal, un souffle, sans lesquels, elle agonise. Surtout, qui veut rendre à cette vieille dame « fatiguée de vivre, qui semble donner congé à l’histoire  » (Benoît XVI), tout simplement le sens de la vie à recevoir et à transmettre, qui veut la sauver de cet hiver démographique virant vite à l’enfer économique, à force de berceaux changés en tombeaux, faisant de l’Union Européenne un paquebot coulant sous la ligne de flottaison, à pic, pendant qu’on boit du champagne sur le pont.


Voilà donc un peuple qui se lève précisément pour sauver la société de demain, c’est-à-dire nos futurs enfants et petits-enfants.

Se lever ainsi pour défendre le plus petit et le plus faible, n’est-ce pas en vérité : l’humanitaire à son maximum, le social au top, l’évangélisation en sa fine pointe, la générosité n° 1 ? D’un mot : la charité à son sommet.

Mes si chers pasteurs, que voulez-vous donc ? 
Nous réalisons vos appels, vos désirs, vos rêves dans tous ces différents domaines. Magnifiquement. Généreusement. Mais, évidemment, de manière non attendue, non prévue, non programmée, non calculée. Donc déroutante, dérangeante, déstabilisante. (Mais notre Pape ne vient-il pas de demander aux fidèles de déranger leurs pasteurs ?)

Mais franchement, que faut-il de plus pour vous faire danser avec nous, avec nous descendre dans la rue, rire et pleurer avec nous, être persécutés et triompher avec nous ?

Quand nous jouons de nos guitares, nous n’entendons pas — ou si peu — vos chants ! Quand nous sanglotons sur tant d’aberrations, nous ne voyons pas — ou si rarement — couler vos larmes ! Vos larmes de pères, de pasteurs, au moins de frères et d’amis. « Où sont vos larmes ? » demandait notre pape François à ses prêtres de Rome.

Quand nous étions — innocents — molestés, en garde à vue ou en prison — et que le monde s’en alarmait, quand êtes-vous venus nous visiter, nous réconforter, simplement nous aimer, d’un mot, prendre la défense de ceux qui sont vos enfants, même un peu terribles et troublions. Mais n’est-ce pas le propre de cette jeunesse que vous dites aimer ?

Où donc étiez-vous quand votre peuple battait le pavé pour simplement sauver l’Homme ? Nous vous attendions. Nous vous cherchions. Nous avions tant besoin de votre présence. Car votre présence, mais ça compte beaucoup pour nous ! Et quel réconfort quand certains se manifestaient, courageux bergers voulant « sentir l’odeur de leurs brebis » (Pape François)

Ne manquez pas le rendez-vous de notre génération [3]. Ne passez pas votre chemin sans nous voir.


Pasteurs si chers, cette souffrance des tout-petits de votre peuple, de leurs parents horrifiés, l’entendez-vous parmi tant d’autres cris et larmes, dont vous vous faites par ailleurs si bien l’écho ? Une parole forte, intransigeante, unanime de la part de l’épiscopat pourrait réconforter, encourager tous ceux qui luttent désespérément contre cette hydre tentaculaire et planétaire en train de noyauter les mondes de la politique et de l’éducation. D’autant plus que réagir sans tarder peut encore éviter le pire : l’extension annoncée à toute l’Éducation nationale pour septembre. Après, il sera trop tard. On se mordra les doigts, d’avoir été lâche, quand on pouvait encore crier.

Les différentes Conférences épiscopales se prononcent les unes après les autres. Pourquoi la nôtre serait-elle à la traîne, alors que les ravages sont déjà patents chez nous ?


Pourquoi auriez-vous moins de courage que tant de nos maires revendiquant l’objection de conscience par rapport au mariage gay, certains étant prêts même à la prison ? Quels exemples ! Silence rime-t-il avec connivences et timidité avec lâcheté ?

Entendrez-vous les appels qui vous sont de partout lancés ?

Nicolas qui, du fond de sa prison lance à tous :

« […] Depuis ma cellule de Fleury-Mérogis, j’ai pu mesurer l’ampleur incroyable des réactions de soutien : des milliers de lettres, une chaîne ininterrompue de solidarité et de prières. Si c’était à refaire ? Je ne renierais rien de ce combat qui garde tout son sens. Plus que jamais, nous avons à affirmer qu’aucun enfant, né ou à naître, n’est destiné à devenir un bien de consommation. Quand un enfant grandit privé d’emblée d’un père ou d’une mère, faut-il juger anodin ce déni de ses origines ? Quand une future mère signe un contrat pour abandonner l’enfant qu’elle porte, faut-il se réjouir du succès de la transaction ? Quand plus de 600 enfants sont légalement tués dans le ventre de leur mère chaque jour en France, faut-il se féliciter de l’efficacité de nos hôpitaux ?
Nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant la violence de ces situations qui portent atteinte à la dignité humaine. Soyons créatifs, ayons l’audace d’inventer de nouveaux modes d’action. Ne soyons ni des indignés frileux ni des rentiers du ressentiment ! Osons aller à contre-courant. Dans une société égalitariste où chacun exige toujours davantage de droits sur mesure, il est urgent de réaffirmer la primauté du bien commun. Nous le devons aux générations futures.  » Nicolas Bernard-Buss, Étudiant et prisonnier politique [4]  »




Notes :
1. Innombrables documents. Encore le 3.10.11, la CEF : «  Les catholiques n’entendent pas être des citoyens interdits de parole dans la société démocratique. En exprimant ce qu’ils pensent, ils ne vont pas à l’encontre de l’intelligence et de la liberté de jugement de ceux qui ne partagent pas leur foi  ».
2. Par exemple : pour la pétition des 700 000 au CESE, 3 semaines de travail non stop. Ou les Veilleurs « gaspillent  » des heures précieuses même en période d’examens, parfois relayés par parents et grands-parents.
3. «  L’Église de France traîne une mauvaise conscience. Elle regrette d’avoir « perdu » la classe ouvrière au cours du XXe siècle… Mais aujourd’hui, elle pourrait bien avoir perdu sa propre jeunesse ! La cécité d’une partie des évêques à ne pas lire ce que leur vocabulaire appelle pourtant les « signes des temps » est accablante. Depuis des mois, en effet, des catholiques de base, jeunes ou vieux, essentiellement des familles, se sont mobilisés, par centaines de milliers face à des évolutions de société voulues par le pouvoir socialiste. Cependant, certains prélats, et non des moindres, font mine de ne pas voir ce mouvement… Une partie des évêques a certes compris et accompagné cette indignation massive en encourageant ouvertement la résistance, et en allant même manifester en personne. Mais une autre, dont l’actuelle direction de l’épiscopat français, est restée sur la réserve. En considérant que l’enjeu — la survie ou la disparition de la cellule familiale composée d’un homme et d’une femme et de ses enfants — ne valait pas ce dérangement. Certains évêques, plutôt bienveillants pour le gouvernement socialiste, ne voulaient pas gêner son action, considérant la question du mariage homosexuel comme un débat de société mineur. Seul problème : en composant avec le politiquement correct, ces évêques perdent leur crédit chez une partie des catholiques, surtout chez les jeunes, qui, loin d’être « réacs » sont devenus d’authentiques « rebelles ». Des insoumis « intérieurs » qui n’entrent dans aucune catégorie politique, encore moins celles de l’extrême droite. Mais qui comprennent mal pourquoi la hiérarchie catholique est si réticente à s’engager franchement sur les grands sujets de société. (…) La jeune génération des catholiques français a inventé de nouveaux moyens de mobilisation, aiguillonnée par un gouvernement qui a commis l’erreur d’enfiler des gants de boxe pour lutter contre un judoka : en clouant violemment au sol ces jeunes cathos, il a éveillé en eux une conscience citoyenne.  » Jean-Marie Guennois, « Cathos et rebelles », in Le Figaro Magazine, 18.04.14.
4. Agenda 2014, Éd. Terra Mare, p. 97 et suivantes