Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

dimanche 30 septembre 2012

Dieu est large d'esprit...!



Évangéliaire et lutrin de la chapelle des 2 cœurs. Domois (21)



ÉVANGILE Marc 9, 38-40
38 Jean, l’un des Douze, disait à Jésus :
« Maître, nous avons vu quelqu'un
chasser des esprits mauvais en ton nom ;
nous avons voulu l’en empêcher,
car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »
39 Jésus répondit :
« Ne l’empêchez pas,
car celui qui fait un miracle en mon nom
ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
40 celui qui n’est pas contre nous
est pour nous.

L’objection de Jean dans l’évangile est celle de tous les intégristes, de toutes les personnes fermées aux autres : «Il n’est pas des nôtres!». C’est la tentation des esprits sectaires. Heureusement, il y a Jésus pour interdire les excommunications : «Ne les empêchez pas, acceptez la diversité, respectez ceux et celles qui sont différents de vous». Le Christ veut nous guérir de notre mesquinerie, de notre vision trop étroite.

Le Christ nous invite aujourd'hui à être ouvert à ceux et celles qui veulent faire le bien, à être édifiés par leurs engagements, à admirer le beau travail que font ceux et celles qui ne sont pas de notre groupe, de notre parti politique, de notre nationalité, de notre confession religieuse «Ne les empêchez pas, même s’ils ne sont pas des nôtres.» Oui réjouissons nous, car l’Esprit souffle où il veut ! Le bien a sa source dans le cœur de Dieu.

D’après un commentaire du P. Y-M Allard.

jeudi 27 septembre 2012

Porto, suite et fin.


Le soir de notre arrivée, nous sommes rentrés un peu par hasard dans un restaurant situé rue Santa Catarina, dans le centre ancien de Porto.
Nous avons découvert, émerveillé, le Café Majestic, le plus ancien et le plus chic de Porto, qui jadis fut le lieu favori des intellectuels. Il a été récemment restauré et son charme des années 20 demeure intact. Des concerts et des expositions y sont toujours, régulièrement organisés. (On aperçoit un magnifique piano au fond de la salle.)


Nous avons passé une excellente soirée, tout en dégustant un magret de canard avec une sauce au porto, ainsi qu’une délicieuse crème brûlée servie avec un verre de porto blanc ambré aux  arômes riches d’épices et de cannelle ! Dans un décor de rêve !
Autant se mettre tout de suite dans l’ambiance !
Toujours un peu délicat de faire des photos en mangeant, voici quelques vues :





Et puisque j’en suis à parler cuisine, voici une spécialité : la francesinha. (Petite française). 
Cousin du croque-monsieur, ce plat comporte deux tranches de pain fourrées de steak, jambon, fromage, et agrémenté d’un œuf et d’une sauce assez complexe à base de tomate, de vin et de piri-piri, une variété de piment. Il existe plein de variantes : de la francesinha végétarienne à la francesinha à la morue en passant par le poulet ou le thon. Riche, copieux, pas cher, et selon les restaurants de bonne à excellentes !  (Faudra que je retourne goûter les excellentes ;-) )



Pour finir notre séjour portugais, nous sommes allés passer 2 jours dans une petite station balnéaire: Póvoa de Varzim à 45mn en métro de Porto, si simple !

Que ce soit la mer ou l’océan, je ne me lasse pas de contempler !




C’est bien fini !


samedi 22 septembre 2012

Vacances...c'est fini!


Me voici de retour !
Nous venons de passer une belle semaine de vacances à Porto. C’était la première fois, mais surement pas la dernière ! Nous avons découvert une ville superbe, des habitants  très chaleureux et d’une grande gentillesse, toujours prêts à vous aider, à vous renseigner…
Leurs conditions de vie sont pourtant très difficiles : salaire minimum autour de 400 €, avec un taux de chômage record de 15% qui ne cesse d’augmenter (10,3% en France)
Je vous laisse découvrir cette ville en quelques photos…

Je ne me lasse pas de cette vue sur le Douro!
Porto, la ville aux 6 ponts, ici le pont Don Luis. Avec la particularité d'avoir 2 niveaux de circulation. La partie supérieure pour le métro et piétons, la partie inférieure pour les voitures, bus et piétons.
Un palais ? Non la gare São Bento. Les murs du hall de la gare sont couverts d'azulejos, célèbres faïences portugaises. Celles-ci représentent de nombreuses scènes du nord du Portugal, ainsi que des scènes historiques.

Cette gare est d'une propreté jamais vue! Aucun graffiti, respect de la beauté ...!
Eglise des carmélites.
Autres motifs de faïences.


Peut-on aller à Porto sans visiter les caves? (bâtiments à gauches)

Quelques hectolitres attendent le moment d'être dégustés!

Porto, ce sont aussi des jardins magnifiques!

À suivre…

jeudi 13 septembre 2012

Gâteau aux pêches.

Un coeur tout tendre pour vous faire patienter jusqu'à mon retour....


Pour ce gâteau aux pêches (qui peut se faire avec tout autre fruit) j’utilise la base du gâteau au yaourt avec une proportion légèrement différente de la proportion classique.
Je mets un peu moins de farine.

Un grand merci à Chantal qui m’a ramené de ses vacances tout plein de bonnes choses, ainsi que ce super moule en grès, symbole d’une longue et belle amitié.

1 yaourt citron (j’ai rarement des natures)
2 pots de sucre
1 sachet de sucre vanillé
2 pots de farine
½ sachet de levure chimique
½ pot d’huile
3 œufs
Environ 3 ou 4 pêches.
Préchauffer le four à 190°.

Éplucher les fruits, les couper en morceaux. Réserver.
Mettre tous les ingrédients dans le bol Momo, mixer 10 s/Vit6.
Beurrer, fariner si besoin votre moule.
Verser la moitié de la préparation dans le moule.
Mettre les fruits et recouvrir du restant de pâte.
Enfourner pour 30 à 45mn selon la hauteur du moule. En fin de cuisson vérifier  avec la lame d’un couteau qui doit ressortir sèche.
Pour ce moule j’ai du mettre 50mn de cuisson.



si vous voulez conserver longtemps vos moules en grès émaillé en bon état, avant de commencer votre recette, prenez le temps de faire tremper dans l’eau le dessous poreux du moule.
 Il supportera mieux la chaleur et l’émail ne se fendillera pas.



.....................A bientôt.............................!

lundi 10 septembre 2012

Sablés à la tapenade d'olives noires.

Depuis quelques jours je suis en mode…vacances ! Ouf, depuis le temps que j’attendais ;-)


Mais ne rêvons pas, même si le temps est devenu plus élastique, pour l’instant ce sont des vacances « travaux d’intérêt  général » avec peinture de  fenêtres et portail d’entré.
C’est sympa aussi ! 
Le farniente c’est pour tout bientôt, bientôt…

En attendant les doigts de pieds en éventail, voici de délicieux sablés salés, pour faire des toasts apéritifs. Si vous n’avez pas de tapenade, dénoyauter et couper en petits morceaux des olives noires ou vertes selon vos goûts (50 gr environ).



Même ceux qui ne sont pas fans d’olives ont aimé !




150 gr de farine
100 gr de beurre
100 gr de parmesan râpé
60 gr de tapenade
40/50 gr d’eau
Poivre

Mélanger dans le bol du TM tous les ingrédients 10s/Vit4
Sortir la pâte du bol.



Rouler la pâte en forme de boudin, l’envelopper dans un film alimentaire et placer au réfrigérateur pendant 2/3 heures.
(On peut accélérer le processus en mettant ¼ d’heure au congélateur)





Détailler le boudin en rondelles (1/2 cm env.) et les déposer sur du papier sulfurisé ou feuille de silicone, aplatir légèrement avec la paume de main.
Faire cuire 15 à 20 min à 180° en surveillant la cuisson.

Se conservent quelques jours dans une boite métallique.






samedi 8 septembre 2012

Poêlée de courgettes, amandes, chorizo, curry et menthe fraîche

Une poêlée qui sent encore bon l'été!

Les ingrédients pour 4 personnes :

2 belles courgettes (500 g)
2 c à s d'huile d'olive
60 g d'amandes émondées 
4 g de curry en poudre (env. 1 c à s)
10 feuilles de menthe
80 g de chorizo
1 gousse d'ail
Sel et poivre du moulin

 Laver, sécher et couper en dés les courgettes. Les assaisonner de curry, de sel et de poivre.

 Ciseler les feuilles de menthe et les réserver dans un papier absorbant humide (ou comme moi les ciseler au dernier moment).

 Éplucher le chorizo et le couper en petits dés. Hacher l'ail épluché. Saler légèrement les amandes émondées.

 Dans une poêle antiadhésive faire chauffer 2 c à s d'huile d'olive, ajouter les courgettes avec l'ail haché et les faire sauter à feu vif en secouant la poêle.

Ajouter les amandes et le chorizo sans baisser le feu et en surveillant pour que ça n'attache pas. Cuire environ 5 mn, ajouter hors du feu la menthe ciselée et servir aussitôt.


Pour accompagner vos grillades, les viandes rôties ou simplement pour un repas léger et complet d’un soir.


mercredi 5 septembre 2012

Pâte à crêpes au sarrasin.

Crêpe  mousse d'aubergine.


Pour 8 à 10 crêpes selon la taille de votre poêle. 


250 g de farine de sarrasin (Si possible sarrasin bio, surtout en cas d’allergie au gluten)
2 œufs
350 gr d’eau
350 gr de lait
2 c à s d’huile
1 c à c de sel

Avec Momo:

Mettre tous les ingrédients dans le bol, sauf l’huile.
Mixer 15s/Vit6.
Ajouter les 2 c à s d’huile.
Mélanger 5s/Vit4.
Laisser reposer minimum ½ heure.
Avant la cuisson, si la pâte à crêpes vous paraît trop épaisse, vous pouvez ajouter un peu d’eau.
Déposer une louche de pâte à crêpes au sarrasin dans une poêle ou sur une crêpière bien chaude et huilée.



Sans Momo.


Déposez la farine de sarrasin dans un récipient avec la pincée de sel.
Ajoutez l’œuf et une partie du liquide lait/eau.
Mélangez avec un fouet et ajoutez progressivement le restant de liquide puis l’huile.
Laissez reposer la pâte à crêpes au sarrasin durant 1h. Si au bout d’une heure la pâte à crêpes vous paraît trop épaisse, vous pouvez ajouter un peu d’eau.


Les crêpes ou galette au sarrasin peuvent se déguster avec toute sorte de garnitures :

  • Fromage râpé et jambon
  • Forestière : champignons, oignons et crème fraîche
  • Fromage et noix : roquefort et gruyère fondus avec un peu de crème et parsemés des morceaux de noix
  • Pommes de terre, lardons, fromage râpé ou à raclette
  • Poisson, champignon et béchamel
  • Fondue de poireaux, béchamel et morceaux de jambon
  • Saumon, crevettes et sauce à l’oseille.
  • Un œuf à cheval.
  • Mousse d’aubergine...

En dessert les crêpes au sarrasin aiment le sucre avec un filet de citron, les bonnes confitures, les pâtes à tartiner au chocolat….

Au fait, crêpe ou galette ?

N’étant pas bretonne, je me garderai bien d’être péremptoire sur la nuance entre crêpe et galette. Pour certain ce serait d’ordre géographique :
-Le Breton de l'Ouest mange des crêpes. 
-Le Breton de l'Est mange des galettes.
-En Basse Bretagne, la crêpe de blé noir est fine et croustillante et composée d'un assemblage variable de farine de blé noir, farine de froment, lait et œufs.
-En Haute Bretagne, la galette est épaisse et moelleuse et pur sarrasin, cuite d'un seul côté avec un taux d'humidité élevé.
Pour d’autres ce serait d’ordre culinaire : la crêpe serait de farine blanche, la galette : de sarrasin, de froment.
Ou encore la crêpe serait fine et croustillante, la galette épaisse et humide.
D’autres encore pensent que la crêpe est sucrée, la galette salée…


Mais il y a une chose sur laquelle nous sommes tous d’accord : c’est rudement bon !

mardi 4 septembre 2012

Le sarrasin.





C’est en faisant ma pâte à crêpe avec de la farine de sarrasin, que je me suis demandé d’où venait ce que je croyais encore être une variété de blé….

Alors j’ai mené ma petite enquête… sur le net bien sûr !

Tout comme le quinoa, le sarrasin est généralement qualifié de pseudo-céréale, car contrairement aux céréales classiques, il n'appartient pas à la famille des graminées. Il fait partie de la même famille que l'oseille et la rhubarbe !
Il est notamment exempt de gluten et plus riche en protéines que la farine de blé. On le consomme toutefois comme une céréale.

Le terme de « sarrasin » est apparu vers l’an 1000. Il désignait d’abord les Arabes, les turcs, etc.
Puis lorsque ce grain apparaît en France on lui donnera le nom de « blé sarrasin » soit à cause de la couleur foncée de son grain, soit parce qu’il venait du Moyen-Orient. À la longue, « blé » a été abandonné et seul « sarrasin » est resté. Mais reste encore dans nos mémoire le terme de « blé noir ».
Popularisé par Anne de Bretagne, le blé noir s'implante en Bretagne dès le XVème siècle.
Durant plus de 3 siècles, il devient l'alimentation principale des Bretons et prévient de bien des famines. Il est aussi appelé « blé du pauvre ».


Le sarrasin est donc une plante traditionnelle bretonne réputée pour ses qualités de plante nettoyante (capacités à assimiler les toxines présentes dans le sol.) C’est une plante bien adaptée aux terres bretonnes, parfois  pauvres et souvent acides. (Terre qui convient bien aux hortensias bleus aussi !)
Le principal débouché du sarrasin est la meunerie, la farine de sarrasin étant utilisée pour la fabrication des galettes, pâtes, biscuits.
Cette farine très digeste, mais non panifiable a un délicieux goût de noisette.
Attention, cette farine ne se conserve pas plus de 2 mois.


Mais avec, on fait également de la bière, du whisky, et des….oreillers biologiques !

Le succès est tel qu'aujourd'hui, nous consommons plus que nous ne produisons. La France importe donc du blé noir de Chine et des pays de l'Est!

 La culture du sarrasin fait la joie des apiculteurs. Il est très mellifère et fleurit pendant 50 jours environ, à une période où les autres plantes ne produisent plus de nectar.
Le saviez-vous ?
Un hectare de sarrasin peut donner jusqu’à 150 kg de miel par saison ! Le miel de sarrasin est de couleur ambre à marron foncé, il cristallise peu et reste assez souple.
Son arôme d'abord discret ne laisse pas prévoir des saveurs puissantes où se mêlent odeurs de bois et de terre.




Photos du net.

lundi 3 septembre 2012

Trois escargots...

Je souhaite une bonne rentrée, à vous tous petits et grands qui reprenez le chemin de l’école !


J’ai rencontré trois escargots

 
Qui s’en allaient cartable au dos
Et dans le pré trois limaçons
Qui disaient par cœur leur leçon.
Puis dans un champ, quatre lézards
Qui écrivaient un long devoir.
Où peut se trouver leur école ?
Au milieu des avoines folles ?
Et leur maître est-il ce corbeau
Que je vois dessiner là-haut
De belles lettres au tableau ?

Maurice Carême.

samedi 1 septembre 2012

De Rio à Paris...



Le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, vous connaissez ?



Une réplique de la statue du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro est exposée sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, à Paris depuis le 29 août Jusqu’au 16 septembre 2012.  

Cette statue fait  3,8 mètres de haut (l’original mesure 38 mètres de haut dont 30 pour le Christ et 8 pour le piédestal.)
L'exposition de la réplique de la statue du Christ aux bras ouverts qui surplombe Rio de Janeiro, a lieu à l’occasion des 80 ans de la statue et dans le cadre de la préparation des Journées mondiales de la jeunesse à Rio en 2013.

Après Madrid en 2011, les prochaines JMJ se dérouleront du 23 au 28 juillet 2013 à Rio de Janeiro au Brésil.

Plus de deux millions de jeunes y sont attendus, dont 5 000 français. Le Christ Rédempteur, qui surplombe la ville, en a été nommé « ambassadeur ».

-« le Christ avec ses bras ouvert est le plus grand symbole de Rio et va à la rencontre des touristes, des pèlerins, de toutes les cultures et de tous les pays; montrant que Rio est une ville ouverte et accueillante », a indiqué le Père Omar Rapos, recteur du Sanctuaire du "Christ Rédempteur".

Une exposition, un film documentaire et des tracts retraceront l’histoire du monument le plus célèbre du Brésil. La réplique de la statue sera ensuite offerte à la ville de Paris comme « symbole de paix ».

Des répliques du Christ Rédempteur doivent également être exposées à Toronto (Canada), Tokyo (Japon) et Maputo (Mozambique) dans les mois qui viennent.



Sois pour nous, Seigneur Jésus, la tendresse et l’amour du Père.
Aujourd’hui comme hier, tous ont les yeux sur toi, ils espèrent.
Que nous puissions te bénir chaque jour, et sans fin.