Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

samedi 31 mars 2018

Samedi Saint jour de silence


Pieta Quentin Metsis
Samedi Saint, jour de silence, de vide. Restons auprès de notre Mère Marie. Découvrons, toujours avec les écrits de Maria Valtorta, la souffrance, voir l'agonie de Marie en ce jour. 
Offrons nos prières, nos intentions, nos vies à notre Père par l'offrande douloureuse de Marie.
Extrait:

"- Et maintenant ? Et maintenant ? Maintenant tu as les mains, les pieds, le côté ouvert, maintenant ta chair tombe en lambeaux et ton visage est couvert de contusions. Ce visage que je n'osais effleurer d'un baiser. Ton front et ta nuque sont couverts de plaies et personne ne t'a donné de remède et de réconfort.     


Pieta. Carlo Crivelli  (1430-95)
Regarde mon cœur, ô Dieu qui m'as frappée dans mon Enfant ! Regarde-le ! N'est-il pas couvert de plaies comme le Corps de Celui qui es mon Fils et le tien ? Les coups de fouets sont tombés sur moi comme une grêle pendant qu'on le frappait. Qu'est la distance pour l'amour ? J'ai souffert les tortures de mon Fils ! Que ne les ai-je souffertes moi seule ! Que n'ai-je été moi sur la pierre du tombeau ! Regarde-moi, ô Dieu ! Mon cœur ne suinte-t-il pas le sang ? Voici le cercle des épines, je le sens. C'est une bande qui me serre et me transperce. Voici le trou des clous: trois stylets fixés dans mon cœur.           

 Oh ! ces coups ! Ces coups ! Comment le ciel ne s'est-il pas écroulé à cause de ces coups sacrilèges dans la chair de Dieu ? Et ne pouvoir crier ! Ne pouvoir m'élancer pour arracher l'arme aux assassins et m'en faire une défense pour mon Enfant mourant. Mais devoir les entendre, entendre et ne rien faire ! Un coup sur le clou, et le clou entre dans les chairs vivantes. Un autre coup, et il entre encore davantage. Un autre et un autre et les os et les nerfs se brisent, et voilà transpercée la chair de mon Enfant et le cœur de sa Maman. 


Et quand ils t'ont élevé sur la Croix ? Combien tu dois avoir souffert, Fils Saint ! Je vois encore ta main se déchirer dans la secousse de la chute. J'ai le cœur déchiré comme elle. Je suis contusionnée, flagellée, piquée, frappée, transpercée comme Toi. Je n'étais pas avec Toi sur la croix, mais regarde-la, ta Maman ! Est-elle différente de Toi ? Non. Il n'y a pas de différence de martyre. Et même le tien est fini, le mien dure encore. Tu n'entends plus les accusations menteuses, moi je les entends. Tu n'entends plus les blasphèmes horribles, moi je les entends encore. Tu ne sens plus la morsure des épines et des clous, ni la soif et la fièvre. Je suis pleine de pointes de feu et je suis comme quelqu'un qui meurt brûlé et délirant.        


Marie, Jésus, SainteAnne
Léonard de Vinci (1503-1519)
Si au moins ils m'avaient laissé te donner une goutte d'eau ! Mes larmes, si la férocité des hommes refusait au Créateur l'eau créée par Lui. Je t'ai donné tant de lait, parce que nous étions pauvres, mon Fils, et dans la fuite en Égypte nous avions tant perdu, et nous avions dû nous refaire un toit, des meubles, sans compter les vêtements et la nourriture, et nous ne savions pas combien l'exil aurait duré, ni ce que nous aurions trouvé en revenant au pays. Je t'ai donné du lait au-delà du temps habituel pour que tu ne sentes pas le manque de nourriture. Jusqu'au moment où nous eûmes la chevrette, c'est moi qui fus ta chevrette, enfant de ta Maman. Tu avais déjà tant de dents et tu mordais... Oh ! joie de te voir rire dans tes jeux enfantins !... Tu voulais marcher. Tu étais si sain et si fort. Moi je te soutenais pendant des heures et des heures, et je ne sentais pas se briser mes reins en restant penchée sur Toi, qui faisais tes petits pas et tu disais à chaque pas: "Maman !", "Maman !". Oh ! béatitude de s'entendre chanter ce nom !           

Tu le disais aussi aujourd'hui : "Maman, Maman !" Mais ta Maman ne pouvait que te voir mourir. Je ne pouvais même pas caresser tes pieds ! Tes pieds ? Oh ! même s'ils avaient été à portée de ma main, je n'aurais pu les toucher pour ne pas accroître ton tourment. Comme ils devaient souffrir tes pauvres pieds, ô mon Jésus ! Si j'avais pu monter jusqu'à Toi, et me mettre entre le bois et ton Corps, et t'empêcher de heurter contre le bois dans les convulsions de l'agonie ! Je l'entends encore ta tête frapper le bois dans les derniers sursauts. Et ce bruit, ce bruit me rend folle. C'est comme si j'avais un marteau dans la tête. 

Reviens, reviens, cher Fils, Fils saint ! Je meurs. Je ne puis me faire à cette désolation qu'est la mienne. Montre-moi de nouveau ton visage. Appelle-moi encore. Je ne puis penser que tu es sans voix, sans regard, dépouille froide et sans vie ! Oh ! Père, secours-moi. Jésus ne m'entend pas ! La Passion n'est-elle pas finie ? Tout n'est-il pas accompli ? Ne suffisent-ils pas ces clous, ces épines, ce sang, ces larmes ? Faut-il encore autre chose pour guérir l'homme ?            


Père, je te nomme les instruments de sa douleur et mes pleurs. Mais ceci est ce qu'il y a de moindre. Ce qui l'a fait mourir dans une angoisse surhumaine, a été ton abandon. Ce qui me fait crier, c'est ton abandon. Je ne t'entends plus. Où es-tu, Père saint ? J'étais "la Pleine de Grâce". L'Ange l'a dit : "Salut, Marie, pleine de Grâce, le Seigneur est avec toi, et tu es bénie entre toutes les femmes". Non. Ce n'est pas vrai ! Ce n'est pas vrai ! Je suis comme quelqu'une qui est maudite par Toi à cause de son péché. Tu n'es plus avec moi. La grâce s'est retirée, comme si moi j'étais une seconde Ève pécheresse.

Mais moi, je t'ai toujours été fidèle. En quoi t'ai-je déplu ? Tu as fait de moi ce qui t'a semblé bon et je t'ai toujours dit : "Oui, Père, je suis prête". Les anges peuvent-ils donc mentir ? Et Anne, qui m'a assuré que Tu m'aurais donné ton ange à l'heure de la douleur ? Je suis seule. Je ne trouve plus grâce à tes yeux, je ne te possède plus Toi, Grâce, en moi. Je n'ai plus d'Ange. Mentent-ils donc les Saints ? En quoi t'ai-je déplu, s'ils mentent et si j'ai mérité cette heure ?   

Et Jésus ? En quoi a-t-il manqué, ton Agneau pur et doux ? En quoi t'avons-nous offensé, pour qu'en plus du martyre donné par les hommes, on doive avoir la torture incalculable de ton abandon ? Lui, Lui, ensuite, qui était ton Fils et qui t'appelait de cette voix qui a fait frissonner la Terre et se secouer dans un sanglot de pitié ! Comment as-Tu pu le laisser seul en tant de tourments ? 
          
Pauvre Cœur de Jésus qui t'aimait tant ! Où est la marque de la blessure du Cœur ? La voici. Regarde, Père, cette marque. Ici c'est l'empreinte de ma main entrée dans la large blessure de la lance. Ici... Ici... Les pleurs, le baiser de la Mère, qui a brûlé ses yeux et consumé ses lèvres par les pleurs et les baisers, ne l'effacent pas. Ce signe crie et reproche. Ce signe, plus que le sang d'Abel, crie vers Toi de la Terre. Et Toi, qui as maudit Caïn et as exercé sur lui ta vengeance, Tu n'es pas intervenu pour mon Abel, déjà saigné par ses Caïns, et Tu as permis le dernier outrage ! Tu lui as broyé le cœur par ton abandon et Tu as laissé un homme le mettre à nu, pour que je le voie et que j'en sois broyée. Mais de moi, il n'importe pas. C'est pour Lui, pour Lui, que je fais cette demande et que je t'appelle pour que Tu répondes. Tu ne devais pas...    


Tu ne devais pas... Oh ! Pardon, Père ! Pardon, Père Saint ! Pardonne à une Mère qui pleure son Enfant... Il est mort ! Il est mort mon Fils ! Mort avec le cœur ouvert. Oh ! Père, Père, pitié ! Je t'aime ! Nous t'avons aimé et Tu nous as tant aimés ! Comment as-Tu permis que fût blessé le Cœur de notre Fils ? Oh ! Père !... Pitié pour une pauvre femme. Je délire, Père. Je suis tienne, ton rien, j'ose te faire des reproches ! Pitié ! Tu as été bon. La blessure, l'unique blessure qui ne Lui a pas fait mal, c'est celle-là.      


Ton abandon a servi à le faire mourir avant le coucher du soleil, pour Lui éviter d'autres tortures. Tu as été bon. Tu fais tout dans un but de bonté. Nous sommes nous des créatures qui ne comprenons pas. Tu as été bon. Tu as été bon. Dis-la, mon âme, cette parole pour enlever la morsure de ta souffrance. Dieu est bon et Il t'a toujours aimée, mon âme. Du berceau à cette heure, Il t'a toujours aimée. Il t'a donné toute la joie du temps. Toute. Il t'a donné Lui-même. Il a été bon, bon, bon. Merci, Seigneur, que tu sois béni pour ton infinie bonté. 
Merci, Jésus. Je te dis merci à Toi aussi ! Moi seule l'ai sentie dans mon cœur quand j'ai vu le tien ouvert. Maintenant ta lance est dans le mien et elle fouille et déchire. Mais c'est mieux ainsi. Tu ne la sens pas.  -" 


      

vendredi 30 mars 2018

Vendredi Saint

La Passion du Christ par Gilles Catelin

Lecture  du livre du prophète Isaïe (52, 13 – 53, 12)


Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté ! 
La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme. Il étonnera de même une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.

Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ? 

Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. 
Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. 
En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. 

Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé.

Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.

Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. 

Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est inquiété de son sort ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à mort pour les révoltes de son peuple. On a placé sa tombe avec les méchants, son tombeau avec les riches ; et pourtant il n’avait pas commis de violence, on ne trouvait pas de tromperie dans sa bouche. 
Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes. C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.

Parole du Seigneur!
Gilles Catelin



dimanche 25 mars 2018

Pas de plus grand Amour

Les Rameaux, Icônes copte de Nancy Mikaël (2004)


En ce dimanche des Rameaux et de la Passion je ne donnerai pas d'autre parole que celle-ci: 

"Jean 15,13 Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. 14 Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.…"


 Nous sommes en union de prière et partageons la peine  de la famille, des amis de 
ARNAUD BELTRAME,  
Un officier chrétien héroïque qui a donné sa vie pour en sauver d'autres.


Sans plus de paroles de ma part, je vous livre ici le témoignage d'un chanoine de l'abbaye de Lagrasse (Aude), le jour de sa mort, 24 mars 2018. 



"- C'est au hasard d'une rencontre lors d'une visite de notre abbaye, Monument Historique, que je fais connaissance avec le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame et Marielle, avec laquelle il vient de se marier civilement le 27 août 2016. Nous sympathisons très vite et ils m'ont demandé de les préparer au mariage religieux que je devais célébrer près de Vannes le 9 juin prochain. Nous avons donc passé de nombreuses heures à travailler les fondamentaux de la vie conjugale depuis près de 2 ans. Je venais de bénir leur maison le 16 décembre et nous finalisions leur dossier canonique de mariage. La très belle déclaration d'intention d'Arnaud m'est parvenue 4 jours avant sa mort héroïque.

Ce jeune couple venait régulièrement à l'abbaye participer aux messes, offices et aux enseignements, en particulier à un groupe de foyers, ND de Cana. Ils faisaient partie de l'équipe de Narbonne. Ils sont venus encore dimanche dernier.

Intelligent, sportif, volubile et entraînant, Arnaud parlait volontiers de sa conversion. Né dans une famille peu pratiquante, il a vécu une authentique conversion vers 2008, à près de 33 ans. Il reçoit la première communion et la confirmation après 2 ans de catéchuménat, en 2010.

Après un pèlerinage à Sainte-Anne-d'Auray en 2015, où il demande à la Vierge Marie de rencontrer la femme de sa vie, il se lie avec Marielle, dont la foi est profonde et discrète. Les fiançailles sont célébrées à l'abbaye bretonne de Timadeuc à Pâques 2016.

Passionné par la gendarmerie, il nourrit depuis toujours une passion pour la France, sa grandeur, son histoire, ses racines chrétiennes qu'il a redécouvertes avec sa conversion.

En se livrant à la place d'otages, il est probablement animé avec passion de son héroïsme d'officier, car pour lui, être gendarme voulait dire protéger. Mais il sait le risque inouï qu'il prend.

Il sait aussi la promesse de mariage religieux qu'il a fait à Marielle qui est déjà civilement son épouse et qu'il aime tendrement, j'en suis témoin. Alors ? Avait-il le droit de prendre un tel risque ? Il me semble que seule sa foi peut expliquer la folie de ce sacrifice qui fait aujourd'hui l'admiration de tous. Il savait comme nous l'a dit Jésus, qu' « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jn 15, 13). Il savait que, si sa vie commençait d'appartenir à Marielle, elle était aussi à Dieu, à la France, à ses frères en danger de mort. Je crois que seule une foi chrétienne animée par la charité pouvait lui demander ce sacrifice surhumain.

J'ai pu le rejoindre à l'hôpital de Carcassonne vers 21h hier soir. Les gendarmes et les médecins ou infirmières m'ont ouvert le chemin avec une délicatesse remarquable. Il était vivant mais inconscient. J'ai pu lui donner le sacrement des malades et la bénédiction apostolique à l'article de la mort. Marielle alternait ces belles formules liturgiques.

Nous étions le vendredi de la Passion, juste avant l'ouverture de la Semaine Sainte. Je venais de prier l'office de none et le chemin de croix à son intention. Je demande au personnel soignant s'il peut avoir une médaille mariale, celle de la rue du Bac de Paris, près de lui. Compréhensive et professionnelle, une infirmière, la fixe à son épaule.

Je n'ai pas pu le marier comme l'a dit maladroitement un article, car il était inconscient.

Arnaud n'aura jamais d'enfants charnels. Mais son héroïsme saisissant va susciter, je le crois, de nombreux imitateurs, prêts à au don d'eux-mêmes pour la France et sa joie chrétienne."


Père Jean-Baptiste, crmd, Chanoine régulier de la Mère de Dieu à l'Abbaye de Lagrasse.

La palme du martyre est le symbole de la victoire.


Diocèse de Carcassonne et Narbonne

vendredi 23 mars 2018

Méditation avant le dimanche des Rameaux.

   

En ce dernier vendredi de Carême, qui précède le dimanche des Rameaux et notre grande et belle Semaine Sainte nous pouvons lire et méditer avec profit ce texte de Maria Valtorta du Tome 9, chapitre 8 de "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé".
Il se situe après la résurrection de Lazare et juste avant l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem.
Jésus explicite les écritures à ses disciples au sujet de sa mort à venir...



"..... Mais je vous répète mes paroles d'alors. Ne répétez pas à ma Mère ce que le Fils de l'homme va vous dire. Elle en aurait trop de douleur. Celui qui doit être mis à mort boit le breuvage qui étourdit, qu'on lui donne par pitié, pour qu'il puisse attendre sans frémir à chaque instant, l'heure du supplice. Votre silence sera comme le breuvage de pitié pour elle, Mère du Rédempteur ! Maintenant je veux, pour que rien ne reste obscur pour vous, vous ouvrir le sens des prophéties. Et je vous demande de rester avec Moi, beaucoup, beaucoup. Dans la journée, j'appartiendrai à tout le monde. La nuit, je vous prie d'être avec Moi car je veux être avec vous. J'ai besoin de ne pas me sentir seul..."          

Jésus est très triste. Les apôtres le voient et ils sont angoissés, ils se serrent autour de Lui. Même Judas sait se serrer près du Maître comme s'il était le plus affectueux des disciples.      

Jésus les caresse et il poursuit : 
"Je veux en cette heure qui m'est encore donnée, achever la connaissance du Christ en vous. Au commencement, avec Jean, Simon et Judas, j'ai fait connaître la vérité des prophéties sur ma naissance[4]
Les prophéties m'ont peint comme le meilleur peintre ne pourrait le faire de mon aube[5] à mon crépuscule[6]. Et même, ce sont justement l'aube et le crépuscule, les deux passages les plus mis en lumière par les prophètes. Or le Christ descendu du Ciel, le Juste que les nuées ont laissé pleuvoir sur la Terre[7], le Germe sublime, va être mis à mort, brisé comme un cèdre par la foudre[8]. Parlons alors de sa mort. Ne soupirez pas, ne hochez pas la tête. Ne murmurez pas en votre cœur, ne maudissez pas les hommes. Cela ne sert à rien. Nous montons à Jérusalem. Pâque est proche désormais".       

"Ce mois sera pour vous le premier des mois de l'année[9]". Ce mois sera pour le monde le commencement d'un temps nouveau. Il ne cessera plus jamais. Inutilement, de temps à autre, l'homme cherchera à en mettre de nouveaux. Ceux qui voudront mettre un temps nouveau, portant leur nom d'idole, seront foudroyés et frappés. Il n'y a qu'un Dieu au Ciel et un Messie sur la Terre : le Fils de Dieu : Jésus de Nazareth. Lui, puisqu'il donne tout de Lui-même, peut tout vouloir et mettre son sceau royal non pas sur ce qui est chair et boue, mais sur ce qui est temps et esprit.   

"Au dixième jour de ce mois, que chacun prenne un agneau par famille et par maison[10]. Et si le nombre des personnes de la maison n'est pas suffisant pour consommer l'agneau, que l'on prenne le voisin avec sa famille de façon à pouvoir consommer tout l'agneau[11]"
Car le sacrifice et l'hostie doivent être complets et consommés.        

Il ne doit pas en rester une parcelle. Il n'en restera pas. Trop nombreux sont ceux qui vont se repaître de l'agneau. Un nombre qu'on ne peut compter, pour un banquet sans limite de temps, et il n'est pas besoin de feu pour consumer les restes parce qu'il n'y a pas de restes. Les parties qui seront offertes et seront repoussées par la haine seront consumées par le feu même de la victime, par son amour. Je vous aime, ô hommes. Vous, mes douze amis que j'ai choisis Moi-même, vous en qui sont les douze tribus d'Israël et les treize veines de l'humanité. J'ai tout rassemblé en vous et en vous je vois tout rassemblé... Tout."         

"Mais dans les veines du corps d'Adam se trouve aussi celle de Caïn. Personne de nous n'a levé la main sur son compagnon. Abel, où est-il alors ?" demande l'Iscariote.       

"Tu l'as dit. Dans les veines du corps d'Adam se trouve aussi celle de Caïn. Et l'Abel, c'est Moi, le doux Abel pasteur des troupeaux[12], agréable au Seigneur parce qu'il offrait ses prémices et ce qui était sans imperfection et, parmi toutes les offrandes, lui-même[13]. Je vous aime, Ô hommes. Même si vous ne m'aimez pas, Moi, je vous aime. L'amour accélère et achève le travail des sacrificateurs.          

"Que l'agneau soit sans tache, mâle, d'un an[14]"
Le temps n'existe pas pour l'Agneau de Dieu. Lui est. Pareil au dernier jour comme il l'était au premier de cette Terre. Celui qui est comme le Père, ne connaît pas de vieillissement dans sa nature divine. Et sa personne ne connaît qu'un seul vieillissement, qu'une seule lassitude : celle de la déception d'être venu en vain pour un trop grand nombre. Quand vous saurez comment j'ai été mis à mort — et les yeux, qui verront leur Seigneur changé en lépreux couvert de plaies, sont maintenant pleins de larmes à côté de Moi, et ne voient plus cette riante colline car les larmes les aveuglent de leur liquide visière — dites aussi : "Ce n'est pas de cela qu'il est mort, mais d'avoir été un inconnu pour ceux qui Lui étaient le plus chers et repoussé par trop d'humanité[15]". Mais s'il n'est pas question de temps pour le Fils de Dieu, et ainsi il diffère de l'agneau du rite, il lui est semblable parce qu'il est sans tache et que c'est un mâle consacré au Seigneur. Oui. C'est inutilement que les bourreaux, ceux qui me tueront par les armes, ou par leur vouloir, ou par leur trahison, voudront s'excuser en disant : "Il était coupable". Aucune personne sincère ne peut m'accuser de péché. Le pouvez-vous ? 

Nous sommes en face de la mort. Je le suis. D'autres encore le sont. Qui ? Tu veux savoir qui, Pierre ? Tous. 
La mort avance heure après heure et saisit celui qui s'y attend le moins. Mais même ceux qui ont encore une longue vie à tisser, heure après heure sont en face de la mort, parce que le temps est un éclair comparé à l'éternité et qu'à l'heure de la mort même la plus longue vie se réduit à rien et les actions des nombreuses décennies lointaines, depuis celles du premier âge, reviennent en foule pour dire : 
"Voilà : hier, tu faisais telle chose". 
Hier ! C'est toujours hier, quand on meurt ! Et c'est toujours de la poussière, l'honneur et l'or que la créature désirait si ardemment ! Et il perd toute saveur le fruit dont on était fou ! La femme ? L'argent ? Le pouvoir ? La science ? Que reste-t-il ? Rien ! Seulement la conscience et le jugement de Dieu devant lequel se présente la conscience pauvre et dénuée des protections et des richesses humaines et chargée seulement de ses actions. 
    

"Qu'ils prennent son sang et en mettent sur les montants et l'architrave[16] et l'Ange ne frappera pas, quand il passera, les maisons sur lesquelles se trouve la marque du sang[17]".

Prenez mon sang. Mettez-le non sur les pierres 
mortes, mais sur votre cœur mort. C'est la nouvelle circoncision. Et Moi, je me circoncis pour le monde entier. Je ne sacrifie pas l'inutile partie, mais je brise ma magnifique, saine, pure virilité, je la sacrifie complètement, et de mes membres mutilés, de mes veines ouvertes, je prends mon sang, et je trace sur l'Humanité des anneaux de salut, des anneaux d'éternelles épousailles avec Dieu qui est dans les Cieux, avec le Père qui attend, et je dis : "Voilà, maintenant Tu ne peux plus les repousser parce que Tu repousserais ton sang".           

"Et Moïse dit[18] : ... et puis plongez une touffe d'hysope dans le sang et aspergez-en les montants[19]"

Alors le sang ne suffit pas ? Il ne suffit pas. À mon sang, il faut joindre votre repentir. Sans le repentir, amer et salutaire, c'est inutilement que je serai mort pour vous.

C'est la première parole qui dans le Livre parle de l'Agneau Rédempteur. Mais le Livre en est rempli. De même qu'à chaque nouveau lever du soleil plus épaisse se fait la floraison sur ces branches, ainsi, à mesure qu'une année succède à une qui est finie et qu'on approche du temps de la Rédemption, voici que la floraison se multiplie.      

Et maintenant avec Zacharie, je vous dis, à vous pour Jérusalem : "Voici que vient le Roi plein de douceur, monté sur une ânesse et un ânon. Il est pauvre[20]". Mais il dispersera les puissants qui oppriment l'homme. Il est doux, et pourtant son bras levé pour bénir vaincra le démon et la mort. "Il annoncera la paix parce qu'il en est le Roi[21]".            
Lui, étant crucifié, étendra sa domination d'une mer à l'autre. "Lui qui ne crie pas[22], qui ne brise pas, qui n'éteint pas celui qui n'est pas lumière mais fumée, celui qui n'est pas force mais faiblesse, celui qui mérite tous les reproches, il fera justice selon la vérité[23]". Ton Messie, ô cité de Sion, ton Messie, Ô peuple du Seigneur, ton Messie, ô peuple de la Terre.            

"Sans être triste ni turbulent" et vous voyez comme il n'y a pas en Moi la tristesse irritée du vaincu, ni la tristesse rancunière du pervers, mais seulement le sérieux de celui qui voit à quel point peut arriver la possession de Satan dans l'homme, et vous voyez comment, pouvant réduire en cendres et disperser par une seule palpitation de ma volonté, Moi, pendant trois ans, j'ai tendu les mains pour inviter à l'amour, à tous, sans arrêt, et maintenant encore mes mains se tendront et seront blessées ! "Sans être triste ni turbulent, j'arriverai à établir mon Royaume[24]". Ce Royaume du Christ où se trouve le salut du monde.

Le Père, Seigneur éternel, me dit : "Je t'ai appelé, Je t'ai pris par la main, Je t'ai fait alliance entre les peuples et Dieu, Je t'ai fait la lumière des nations[25]". Et j'ai été lumière. Lumière pour ouvrir les yeux aux aveugles, parole pour donner la parole aux sourds, clef pour ouvrir les prisons souterraines de ceux qui étaient dans les ténèbres de l'erreur[26].     

Et maintenant, Moi qui suis tout cela, je vais mourir. J'entre dans l'obscurité de la mort. La mort, comprenez-vous ?...     

Les premières choses annoncées, voilà qu'elles vont s'accomplir, je le dis Moi aussi avec le prophète. Les autres, je vous les dirai avant que le Démon ne nous sépare.           

Voilà Sion là-bas au fond. Allez prendre l'ânesse et l'ânon[27]. Dites à l'homme : "Il les faut pour le Rabbi Jésus". Et dites à ma Mère que je vais la rejoindre. Elle est là, sur le talus avec les Marie. Elle m'attend. C'est mon triomphe humain... Qu'il soit son triomphe. Toujours unis. Oh ! unis !...    

Et quel est le cœur de hyène qui, d'un coup de griffes de sa patte, arrache le cœur du cœur maternel : Moi, son Fils ? Un homme ? Non. Tout homme naît d'une femme, et par instinct et réflexion morale il ne peut frapper une mère parce qu'il pense à la sienne. Ce n'est donc pas un homme. Qui alors ? Un démon. Mais un démon peut-il offenser la Victorieuse ? Pour l'offenser, il doit la toucher. Et Satan ne supporte pas la lumière virginale de la Rose de Dieu. Et alors ? Qui dites-vous que c'est ? Vous ne parlez pas ? Moi alors je le dis.     
          
Le démon le plus rusé s'est fondu à l'homme le plus corrompu et, ainsi que le venin enfermé dans les dents de l'aspic, il est enfermé en lui qui peut approcher de la Femme et ainsi, traîtreusement, la mordre. Maudit soit l'hybride monstrueux qui est Satan et qui est homme ! Je le maudis ? Non. Elle n'est pas du Rédempteur cette parole. Et alors je dis à l'âme de cet hybride monstrueux ce que j'ai dit à Jérusalem, monstrueuse cité de Dieu et de Satan : "Oh ! si en cette heure qui t'est encore donnée, tu savais venir au Sauveur !" Il n'y a pas d'amour plus grand que le mien ! Et il n'y a pas de plus grand pouvoir. Même le Père consent quand je dis : "Je veux", et je ne sais dire que des paroles de pitié pour ceux qui sont tombés et qui, de leur abîme, me tendent les bras. Âme du plus grand pécheur, ton Sauveur, au seuil de la mort, se penche sur ton abîme et il t'invite à prendre sa main. Ma mort ne sera pas empêchée... Mais toi... mais toi... tu serais sauvé, toi, que j'aime encore, et l'âme de ton Ami ne frémirait pas d'horreur en pensant que c'est par l'œuvre de l'ami qu'il connaît l'horreur de la mort, et de cette mort..."       


Jésus se tait... accablé...       

Les apôtres bavardent et se demandent entre eux : "Mais de qui parle-t-il ? Qui est-ce ?"

Et Judas sans aucune honte de mentir : "C'est certainement un des faux pharisiens... Moi, je pense à Joseph ou Nicodème, ou bien à Chouza et Manaën... Tous sont avides de pouvoir et d'argent... Je sais que Hérode... Et je sais que le Sanhédrin. Il s'est trop fié à eux ! Vous voyez que hier aussi ils n'étaient pas présents ? ! Ils n'ont pas la hardiesse de l'affronter..."

Jésus n'entend pas. Il est allé en avant et a rejoint sa Mère qui est avec les Marie[28] et avec Marthe et Suzanne. Il ne manque que Jeanne de Chouza dans le groupe des pieuses femmes.
....."




[4] Les trois apôtres qui ont accompagnés Jésus dans son premier voyage apostolique  à Bethléem en Judée.

[5] Cf. Isaïe 7,14 et 11,1 – Michée 5,1-2 – Daniel 9,25.

[6]Cf. Psaume 21 (Hébreu 22) 7-19 – Psaume 68 (Hébreu 69), 22 – Isaïe 50,5-7 - 52,13-15 et 53,1-12 – Daniel 9, 26-27 – Zacharie 11,12 et 12,10.

[7] Cf. Isaïe 45,8 – Osée 6,3.

[8] Cf. Zacharie 3,8 et 6,12.

[9] Exode 12,2.

[10] Exode 12,3.

[11] Exode 12,4.

[12] Cf. Genèse 4,2.

[13] Cf. Genèse 4,4.

[14] Exode 12,5.

[15] Cf. Isaïe 53,3.

[16] Exode 12,7.

[17] Exode 12,13.

[18] Exode 12,21.

[19] Exode 12,22.

[20] Cf. Zacharie 9,9.

[21] Cf. Zacharie 9,10.

[22] Cf. Isaïe 42,2.

[23] Cf. Isaïe 42,3.

[24] Cf. Isaïe 42,4.

[25] Cf. Isaïe 42,6.

[26] Cf. Isaïe 42,7.

[27] Ce sont Thomas et André qui partent les chercher pour les amener chez Cléante, le fromager.


[28] Marie d'Alphée (de Cléophas) – Marie Salomé – Marie de Magdala.

Extrait de l'oeuvre de Maria Valtorta.

jeudi 22 mars 2018

Potage potimarron châtaignes

    Même si le printemps s'affiche sur le calendrier, côté température, l'hiver est encore bien présent. Profitons en pour déguster un potage bien réconfortant.

    Pour 4 personnes:
      1 potimarron 
        1 litre de bouillon de volaille (reconstitué avec un cube)
          1 bocal de 200 g de châtaignes 
            1 oignon
              2 cuillères à soupe d’huile d’olive
                4 cuillères à soupe de crème liquide 
                Noisettes concassées pour le décor ou graines de courges (Facultatif)

                Avec Thermomix:
                Épépiner le potimarron et couper le en dés.
                Mettre l'oignon épluché et coupé en 2 dans le bol du TM. Mixer 5 s/Vit5. Racler la paroi. 
                Mettre l'huile et cuire 4mn/100°/Vit1
                Ajouter les dés de potimarron, 150 g de châtaignes, l'eau, le cube de volaille. 
                Cuire 20 mn/100°/Vit1.
                Mixer 30s/Vit9.
                Ajouter le reste des châtaignes en brisures. 
                Chauffer 5mn/100°/Vit1
                Goûter et éventuellement ajuster l'assaisonnement en sel ou poivre selon gout. 
                Juste avant le service, ajouter la crème, mélanger quelques secondes Vit4.
                Facultatif: pour le décor, mettre quelques noisettes concassées dans les assiettes.


                Sans Thermomix:
                  Épépiner le potimarron et couper le en dés. 
                  Dans une cocotte, faire revenir l’oignon haché avec l’huile. 
                  Ajouter le potimarron, 150 g de châtaignes et faire revenir le tout 2 à 3 minutes en remuant. Arroser avec le bouillon de volaille et laisser cuire environ 20 minutes, jusqu’à ce que le potimarron soit fondant.
                  Mixer la soupe.
                  Ajouter le reste des châtaignes en brisures  et cuire à nouveau 5 minutes. Goûter et éventuellement ajuster l'assaisonnement en sel ou poivre selon gout. 
                  Juste avant le service, ajouter la crème fraîche, mélanger.
                  Facultatif: pour le décor, mettre quelques noisettes concassées dans les assiettes.

                  Remarques: 
                  - Ce potage peut se réaliser aussi avec de la courge Butternut. 
                  - Selon la taille de votre potimarron, ajuster plus ou moins la quantité d'eau selon que vous aimez le potage plus ou moins épais. Pour se faire, retirer un peu de liquide avant le mixage et rajouter si nécessaire jusqu'à la consistance voulue.

                  lundi 19 mars 2018

                  Je veux voir Dieu!




                  ÉVANGILE - selon saint Jean 12, 20 - 33

                  En ce temps-là,
                  20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem
                  pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
                  21 Ils abordèrent Philippe,
                  qui était de Bethsaïde en Galilée,
                  et lui firent cette demande :
                  « Nous voudrions voir Jésus. »
                  22 Philippe va le dire à André ;
                  et tous deux vont le dire à Jésus.
                  23 Alors Jésus leur déclare :
                  « L’heure est venue où le Fils de l’homme
                  doit être glorifié.
                  24 Amen, amen, je vous le dis :
                  si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas,
                  il reste seul ;
                  mais s’il meurt,
                  il porte beaucoup de fruit.
                  25 Qui aime sa vie la perd ;
                  Qui s’en détache en ce monde
                  la gardera pour la vie éternelle.
                  26 Si quelqu’un veut me servir,
                  qu’il me suive ;
                  et là où moi je suis,
                  là aussi sera mon serviteur.
                  Si quelqu’un me sert,
                  mon Père l’honorera.
                  27 Maintenant, mon âme est bouleversée.
                  Que vais-je dire ?
                  « Père, sauve-moi de cette heure » ?
                  -Mais non ! C’est pour cela
                  que je suis parvenu à cette heure-ci !
                  28 Père, glorifie ton nom ! »
                  Alors, du ciel vint une voix qui disait :
                  « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
                  29 En l’entendant, la foule qui se tenait là
                  disait que c’était un coup de tonnerre.
                  D’autres disaient :
                  « C’est un ange qui lui a parlé. »
                  30 Mais Jésus leur répondit :
                  « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix,
                  mais pour vous.
                  31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ;
                  maintenant le prince de ce monde
                  va être jeté dehors ;
                  32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre,
                  j’attirerai à moi tous les hommes. »
                  33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.



                  Homélie de feu du Père Dominique Duten
                  Son site

                  vendredi 16 mars 2018

                  Gratin de poisson et légumes.




                  Même si le poivron est essentiellement un légume de l'été, nous en trouvons très facilement sur nos étales pour réchauffer nos plats d'automne ou d'hiver. (Plutôt surprise de voir qu'ils sont moins chers en hiver que cet été. Cherchez l'erreur!) 
                  Gardez cette recette sous la main, en adaptant avec des légumes de saison...

                  Pour 6 personnes.

                  6 darnes de poisson blanc (thon blanc, cabillaud ou lieu)
                  4 poivrons (2 rouges et 2 jaunes)
                  200 g de courge butternut coupée en cube
                  200 g de châtaignes au naturel.
                  2 oignons jaunes
                  2 gousses d'ail
                  6 brins de persil plat
                  200 gr de fumet de poisson (eau + 1 c à c de poudre fumet de poisson)
                  1 + 2 c à s d'huile d'olive

                  Sel poivre du moulin à discrétion.



                  Préchauffer le four à 190°

                  Avec Thermomix: Peler et couper les oignons et l’ail.
                  Éplucher avec un économe la courge butternut et la couper en cubes de taille moyenne. 
                  Laver et épépiner les poivrons en retirant les membranes blanches. Les couper en lamelles. 
                  Laver le persil, le sécher et l' effeuiller.

                  Mettre les oignons et l'ail coupés dans le TM. 
                  Mixer 5s/Vit5. Racler la paroi du bol avec une spatule.
                  Ajouter 1 c à s d'huile d'olive, les poivrons, les dés de butternut et les châtaignes.
                  Faire rissoler 5mn/100°/Vit1/Sens Inverse
                  Ajouter  l'eau plus la poudre de fumet de poisson. Mélanger 5mn/100°/Vit1/Sens Inverse

                  Dans un plat creux allant au four, verser une première couche de légume et bouillon dans le fond du plat. Poser les darnes de poisson dessus et terminer par une dernière couche de légumes et bouillon.
                  Arroser le plat avec les 2 c à s d'huile d'olive restantes.
                  Saler et poivrer.

                  Enfourner pendant 20 minutes à 190°
                  Avant de servir, parsemer de persil plat. 



                  Sans Thermomix:
                  Peler et émincer les oignons. 
                  Éplucher avec un économe la courge butternut et la couper en cubes de taille moyenne. 
                  Laver et épépiner les poivrons en retirant les membranes blanches. Les couper en lamelles. 
                  Laver le persil, le sécher et l'effeuiller. Le réserver
                  Verser le fumet de poisson dans une casserole et le faire chauffer.

                  Faire revenir les oignons, l’ail, les poivrons, les dés de butternut, les châtaignes dans une poêle avec 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive pendant 10 minutes. Saler et poivrer.

                  Préchauffer le four à 190 °C. 

                  Disposer une couche de légumes dans un plat creux allant au four. Ajouter le poisson et une deuxième couche de légumes. Verser le fumet de poisson pour recouvrir l'ensemble.
                  Arroser d’un filet d’huile d’olive. Saler et poivrer.

                  Enfourner pendant 20 minutes à 190°
                  Avant de servir, parsemer de persil plat. 

                  Remarques: 
                  - Ce plat peut se servir dans des cocottes individuelles.
                  - En été n'oubliez pas de mettre des herbes de Provence.